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 ii. le retour

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liloutre
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MessageSujet: ii. le retour   ii. le retour EmptySam 22 Juin - 19:27

cal
la terre est ronde
Le vent grondait dehors, il était violent et soufflent avec ferveur. Pourtant, le casque sur les oreilles, une sucette dans la bouche et les yeux cloués sur la vitre du bus qui circulait à moyenne allure sur la chaussée encombrée Calista était calme. Sa musique était un peu trop forte et L.O.V.E de method man parvenait aisément aux oreilles alentours. Mais personne n'aurait osé dire quoi que ce soit, non pas que la jeune fille fut impressionnante mais pour la simple et bonne raison que tout le monde s'en fichaient éperdument et elle la première. Elle avait l'esprit ailleurs, chez elle, puisque la brune avait oublié de faire sa vaisselle ce midi et qu'elle l'avait laissé là, errer dans l'évier. Ça l'embêtait toujours ce genre de détail, non pas qu'elle craignait la fureur de son beau père ou celle de sa mère, mais elle était toujours elle même à fond sur des détails stupides. Calista regarda à nouveau son portable qui affichait cinq minutes de plus que lorsqu'elle l'avait sorti la dernière fois. 14h56. Youness allait l'a tuer, mais ça contrairement à sa vaisselle dans l'évier ça lui passait pas dessus la tête. Il lui avait envoyé quelques messages tous pour lui demander si elle allait finir par arriver, elle n'y avait même pas répondu, il avait abandonné par habitude. La jeune fille sut que sa destination était proche lorsque le décor changea derrière les vitres sales. Les murs se recouvraient progressivement de tag de toutes les couleurs, elle sourit, elle connaissait l'identité de la moitié des tagueurs, parmis eux, Youness d'ailleurs. Un énorme " Cali " était inscrit en violet foncé au milieu de deux tags bien distincts " Nek ", " feu ". Elle chassa son regard aussitôt des murs colorés, repoussa ses pensées et sourit à nouveau. Youness devait l'attendre sûrement à l'arêt, il porterai une casquette sûrement beige et ses grosses baskets tombés du camion et ils iront s'asseoir aux rochers avec les autres sûrement au bord de la plage. Julio, sa copine chinoise dont elle oubliait toujours le prénom et Nassim serons sûrement là. Mais, lorsque le bus s'arrêta devant l'arrêt, il n'y avait personne. Néanmoins et d'un pas décidé, elle sortir de celui-ci et fut presque propulsé dehors par le vent. Elle se mit aussitôt à l'abri de celui-ci, et sorti à nouveau son téléphone. Composa un numéro et le colla à son oreille. Si elle faisait toujours j'attende les autres elle des testait elle même attendre, si les autres appelaient ça la mauvaise fois, elle nommait ça la normalité. Youness décrocha au bout de la sixième tonalité et sa voix grave et raclée parvint aux oreilles fines de la jeune fille.
- ouais? 
- t'es ou?

Il émit un petit rire, rire nerveux qu'elle ne releva même pas. Il y avait le même bruit qu'autour d'elle derrière lui : le vent.
- au toit, répondit Youness.
Il souffla la fumée de sa cigarette, Calista se pinça les doigts entre eux, elle était en rade, elle voulait fumer et si ce n'était pas des cigarettes elle fumerait sur les joints de Youness.
- on devait aller aux rochers tu t'souviens ? 
- tu deviens arriver à 13h, tu t'souviens ?

Il dit cela sans rire et imita la jeune fille, aussitôt elle compris que quelque chose clochait. Soit, son retard avait dépassé les bornes ce qui l'étonnait car son ami était toujours lui même en retard et n'insistait pas plus que cela où, il s'était encore fait embraqué dans un plan foireux. Mais, cette solutions était à éliminer dans la mesure où, il était au toit.
- tu viens me chercher? Demanda Calista en taisant ses autres interrogations. 
- chez toi? T'as fumé? C'est trop loins, même en scooter, oublie frangine, dit-il d'un ton détaché. 
- je suis à l'arrêt de bus, grogna-t-elle sous l'influence de la mauvaise volonté de son ami.

Il y eut un blanc à l'autre bout du fil, des murmures un " c'qui au téléphone bleh? ", elle reconnu la voix de Nassim mais Youness ne répondit pas. Ce fut le silence radio tandis qu'elle tendait l'oreille pour capter d'autres murmures mais rien.
- you? T'es mort? C'est quoi le problème là?
Elle entendit enfin son souffle tandis qu'il crachait à nouveau sa fumée d'une manière trop audible
- Framal? Interrogea à nouveau Calista qui, par le biais de son surnom tentait d'attirer son attention. 
- ok, c'est bon, j'arrive.

Elle ne répondit pas, il raccrocha aussitôt de toute manière. Ses pensées se dirigèrent alors vers Youness et sa mauvaise volonté. Avec lucidité elle cherche si elle n'avait pas fait quelque chose ou dit quelque chose de travers mais elle ne trouvera rien en démêlant le fil de ses souvenirs. D'un autre côté, Youness avait toujours tout laissé passer sa meilleure amie. Ils s'étaient connus dix ans en arrière alors que la mère de Calista embauchait celle de Youness comme cuisinière dans leur restaurant. Après l'école, le garçon venait trainer vers le restaurant, il attendait toujours patiemment sa mère et s'occupait souvent en écoutant les conversations des autres et puis un jour, Calista s'était incrusté. Ils avaient bien remarqué leurs différences, bien marqué les ressemblances et ils s'étaient entendus autour de moquerie sur leurs parents, sur leur vie. Et le temps avait filé et Youness était resté devant le restaurant tout les jours après le collège. Il avait quitté le lycée pour une formation plus spécifique et avait travaillé à son tour dans le restaurant en tant que serveur. Il n'y avait jamais eu de malentendus entre eux, Calista et Youness étaient frères et sœurs, et jamais ils ne s'étaient considérés autrement. Ils avaient découvert le monde de l'un et de l'autre à travers le temps et Calista avait finit par devenir amie avec les proches de Youness et l'inverse bien que, en grandissant, le garçon s'était forgé une carapace dure et brutale, d'un tyran, d'un truand. 
Elle se perd finalement dans ses pensés et en oublie la froideur soudaine de son meilleur ami. Sa main glisse sur son casque qu'elle retire tandis que devant elle, un métisse lui en tend un. Il a un sourire en coin, les yeux fatigués, sa peau est presque bronzé, ses yeux sont caramels. Il a laissé sa barbe pousser légèrement, et il a bel et bien mît sa casquette belge.

- merci, envoya-t-elle doucement en prenant le casque.
Il ne répond pas et remonte sur le scooter en attendant qu'elle y grimpe. Elle hésite soudainement, Youness est rarement froid avec elle ou même peu bavard. Il a toujours une histoire à raconter, une connerie à dire, un prétexte pour la faire chier. Non pas qu'elle ne soit pas courageuse, cette anormalité la pousse à se taire et à se laisser aller dans les rues sombres, tristes et minuscules de ce quartier de marseille. En passant, Youness salue la moitié du quartier d'un signe de main et conduisant dangeureusement. Mais Cali, derrière à bien trop l'habitude des conducteurs fous de scooter et profite de la balade alors que le vent lui fouette le visage. Mais c'est agréable, ça sent la mer quand ça ne pu pas la merde autour. Il s'arrête devant ce qu'il appelle sa tour d'ivoire, un grand HLM blanc. Il saute aussitôt du scooter et retire son casque, sa main attrape celle de la jeune fille qui le regarde sans comprendre et il l'entraîne à l'intérieur, ils grimpent les escaliers en silence. D'habitude, à chaque fois, il râle sur le fait qu'il aurait aimer avoir un ascenseur et derrière lui, Calista rit jaune. Ils grimpent près de 12 étages. La porte de service fermée face à eux, il lui attrape l'autre main maladroitement et la lâche finalement. Puis il lui caresse la jour affectueusement.
- j'me suis dit que tu viendrais pas, commença-t-il, j'te le jure Cali t'avais l'air d'être au courant et tu répondais pas.
Elle le regarde étrangement et cherche dans ses yeux noisettes qui se baissent quand elle rencontre les siens, une réponse clair, net et précise. Elle n'arrive pas à parler, finalement elle l'avait senti et elle sait déjà ce qu'elle trouvera lorsqu'il poussera la porte et elle lâcha aussitôt la main du jeune homme. Fit un pas en arrière.
- cali, murmura-t-il très doucement.
Les yeux noirs de la jeune fille se posèrent sur la porte tagués du plafond jusqu'au sol, c'était la dernière barrière finalement.
- il y a qui? Questionna-t-elle enfin. 
- Julio, Nassim, une fille que j'connais pas venu avec Eff, y'a aussi Val et deux autres potes que tu connais pas trop. 
- et lui, il est tout seul ? Qu'est-ce qu'il fout là?

Elle se gifla pour ne pas crier, pour ne pas s'énerver, pour ne pas pleurer à vrai dire. Framal souffla machinalement, il réfléchissait, mais n'arrivait pas à répondre avec clairvoyance.
- ce que je sais c'est que ça devait arriver un jour, ça fait une semaine qu'il est rentrée, lâcha le metisse. 
- Une semaine ? Cria-t-elle en oubliant que les murs n'étaient pas transparents. 
- te ficha pas lili, calma le garçon calmement, fallait que ça arrive, viens maintenant.

Il n'attendait pas son consentement et lui embarqua la main en ouvrant la porte presque trop rageusement. Comme s'il se retenait de s'énerver depuis une heure.
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liloutre
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MessageSujet: Re: ii. le retour   ii. le retour EmptySam 22 Juin - 19:29

cal
la terre est ronde
Le soleil lui barra la vue quelques instants. Et, Youness l'a tira si fermement qu'elle en fut que plus éblouie. Ça lui arrivait parfois de manquer de patiente, de ne pas réussir à se tempérer calmement. Mais, s'il faisait ça avec les autres par haine et rage, avec elle c'était par conviction. Il avait dans l'idée de la pousser à rentrer à se montrer, il faisait ça pour elle et pas par plaisir, ni orgueil. Et même si elle le devinait clairement, elle le détestait à ce moment précis.
Calista avait toujours adoré cet endroit. Le toit dominait tout ceux aux alentours et offrait une vue particulièrement appréciable. Elle y avait passé des heures et des heures, à fumer, à rire, à aimer, à crier, à détester ou même regarder les mecs rapper. Cet endroit portait toutes sortes de cicatrices, une carte de ses souvenirs, et elle l'adorait. Il ne semblait jamais changer, toujours les mêmes transats, les mêmes chaises, les mêmes tables basses. Le même décor où étaient inscrits pleins de prénoms, de surnoms, de mots aux murs, au sol. Mais aujourd'hui, cet endroit et sa magie des souvenirs ne lui fit même pas effet, pas un seul instant. Elle vit tout en noir, elle senti tous ses muscles se raidir et sa main se serra contre celle de Youness qui finit par la lâcher. Le vent lui brûlait le visage ou même titre que le soleil. Ils s'étaient installés contre le petit muret, par terre à l'abri du vent. Mais il faisait chaud et ils avaient tous étendus leurs jambes. Youness l'entraîna vers eux d'un signe de tête, elle n'osait rien regarder à par leurs pieds. Ses yeux noirs se préfèrent en chemin lorsqu'elle fixa les sandales d'une fille, sûrement la fille inconnue ramenée par Eff.
Ses jambes flanchaient à chaque pas t son cœur se serrait et lui piquait la poitrine. Sa peau se frigorifiât instantanément et elle eut l'instant d'après terriblement chaud. Ce flot d'émotions et de ressentiments lui comprima davantage le cœur. Elle avait envie de partir en arrière, de faire marche arrière mais ses jambes semblaient avancer sans elle, elles l'a portaient à l'abattoir se fichant éperdument de son cœur qui hurlait et de son esprit qui criait. Elle allait se prendre une claque sentimentale, à nouveau un flot d'émotions quand leurs regards se croiserons et elle ignorait comment elle allait réagir si ce n'est qu'elle allait avoir l'impression de se prendre une balle en plein cœur.
Les deux inconnus qu'avaient cité Youness furent les premiers qu'elle regarda, c'était simple, ils étaient en face d'elle lorsqu'elle fut presque devant le groupe assis par terre qui ne barbare aient plus depuis l'arrivée fracassante des deux jeunes gens. Ils étaient tout deux très différents physiquement, vestimentaire ment mais, elle les reconnus au premier coup d'œil, des amis à lui, des proches mêmes. Un métissé aux joues creusés, et au style charmeur et un bon français de France camouflé derrière des vêtement trop large et une coupe à la Jésus s'en suivit d'une moustache. Ils détaillèrent cette petite brune, une beau visage enfantin et aux longs cheveux bruns de la tête au pied. Elle n'y prêta guère attention, elle voulait retrouver un visage familier au quel s'accrocher, ce fut le sourire de Nassim qu'elle trouva, le parfait sosie de Youness, son frère jumeau. Il se leva même pour lui claquer la bise. Il était moins proche d'elle que ne l'était son frère, mais il voyait aussi une tendresse sans nom à cet petit bout de femme habituellement pleine de vie. Il s'excusa et décrocha son téléphone avant de s'éloigner. Elle voulut trouver d'autres regards, s'accrocher aux moindres détails tandis qu'elle adressait à l'assemblée un sourire et un bonjour collectif. Mais c'était peine perdue, c'était pareil qu'avant, leur regard s'attiraient inlassablement et ne pouvaient que se rencontrer.
Ce fut un échange comme dans les rêves qu'elle avait fait après leur rupture, un an auparavant. Elle s'était imaginé le recroiser ainsi, sans s'y attendre, et de le regarder droit dans les yeux sans baisser le regard. Ils faisaient passer par cet enchange tant de chose que personnes ne pouvaient le comprendre. Il y avait tellement d'émotions qui transcendaient ses deux corps isolés et perdus que ça suintait le sentiment. Il n'avait presque pas changé tandis qu'elle aval évolué, elle était encore plus belle qu'avant si cela était possible, ses cheveux avaient poussé, ses traits étaient devenus plus mûrs mais plus beaux. Il crevait d'envie de voir son sourire, s'il était toujours aussi sage et insolent à la fois. Il était beau lui, avec son nez droit et ses yeux fins. Il avait relevé ses cheveux qu'il avait légèrement coupés, putain, il était beau. Alors ce fut ça les deux premières secondes, ils évaluèrent les changements effectué en l'espace d'un an, ils évaluent leur physique et se rendaient compte que l'un comme l'autre était toujours aussi attirant et désirable, puis, les cinq secondes d'après, on enfonça un pied dans son cœur à lui et l'on marqua au fer rouge des émotions dégueulasse contre la cage thoracique d'elle. Elle sentit son cœur vrombir tandis qu'il lâchait enfin son regard. Il n'osa même pas dire bonjour comme l'avait fait les autres son visage s'était fendu en un masque puissant qui ne laissa rien échapper. Il était devenu froid et pâle tout à coup et elle eut presque un arrêt cardiaque. Son esprit explosa et elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle se maudit, se maudit encore et encore. Elle le détestait d'être là, d'exister, de l'a regarder, de l'avoir aimer et de l'avoir fait tomber amoureuse, elle détestait tout de lui, de sa putain de belle gueule jusqu'à ses pires defauts. Elle avait envie de lui cracher dessus et de le frapper. Mais elle ne fit rien de cela, marmonna à Youness un : "putain, désolée" et elle tourna les talons.
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MessageSujet: Re: ii. le retour   ii. le retour EmptySam 22 Juin - 19:30

cal
la terre est ronde
Calista avait savouré la chaleur ambiante tandis que le métro sortait de terre et surplombait un instant la chaussée. Son cœur était entrain d'exploser et de se presser désagréablement contre sa poitrine. Elle se languissait de trouver les bras réconfortants de son meilleur ami et d'exploser en larme. Elle venait de larguer Tim, après 4 mois de relations ce qui avait fait du jeune homme sa plus longue relation en date. La brune n'avait pas eu le temps de tomber amoureuse de lui, elle avait toujours eu du mal à s'attacher au point d'être aticte, au point d'aimer avec passion. C'était là sa force, son courage de fuir les élans de passion. Tim était dans son lycée, un beau garçon que les filles s'arrachaient, intelligent, sur de lui, elle ne lui avait pas résisté longtemps, mais elle n'avait finalement rien trouvé en lui qui l'a face se sentir vivante. Mais elle l'avait apprécié, elle tenait tout de même à lui et ses yeux bleus, ses cheveux bruns et son air je m'en foutisme. Alors, quand elle avait appris qu'il l'avait trompé, elle s'était sentie souillée, trahis d'avoir éprouvé certains sentiments. Ce n'était pas la rupture en soit qui l'a poussa lorsque le métro pénétra à nouveau dans le sol, à verser des larmes qui coulèrent sèchement et longuement sur ses joues, comme des sillons qui effleuraitk sa peau. La déception, la trahison l'a rongeait. Elle voulait Youness, elle voulait tuer Tim, tuer sa salope. Ce fut sûrement pour cela qu'elle laisse trainer ses larmes sur ses pommettes, elle était comme salie, s'exposer aux yeux des autres, lâcher sa dignité lui importait peu. Elle pleurait pour sa naïveté, elle pleurait de rage tandis que ses poings s'étaient serrés sur ses genoux. Elle osa un regard à sa droite, puis à gauche capta le regard d'une petite vieille compatissante et droit devant elle celui d'un garçon. Calista l'avait déjà croisé, elle en était sur, il portait une capuche et une casquette, des Nike à ses pieds et il l'a regardait. Elle soutint son regard, lui envoya des éclairs sans le faire exprès, ses yeux criaient ses sentiments tandis que son corps s'inondait d'une vague de chaleur. Il brisa le contact en regardant son téléphone, elle le regardait encore, détaillait son visage de ses yeux marrons. Il était beau, ses yeux étaient reposants et calme, il lui donnait confiance, lui donnait envie de ravaler ses larmes et de sortir du placard sa fierté. Elle baissa les yeux, les releva, fixant la vitre derrière lui, où, dans le noir elle pouvait apercevoir le reflet du garçon sur les vitres opaques. Il l'a regardait à nouveau, elle lui lança un regard froid, elle luttait pour ne rien laisser transparaître. Elle connaissait ce visage, ses yeux. Mais elle ne déposait aucun prénom, elle le regardait. Ils semblaient presque flirtaient en s'observant ainsi, du coin de l'œil, à travers les vitres. Puis, il sourit, pas un sourire banale, moqueur, joyeux, un sourire reposant. Et la wagon sonna, les portes s'ouvrirent, elle sortir aussitôt et à la hâte. Devant, Youness lui ouvrait ses bras et elle s'y plongea juste après s'être retourné pour voir le visage de ce garçon une dernière fois.
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liloutre
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MessageSujet: Re: ii. le retour   ii. le retour EmptySam 22 Juin - 20:02

Elle était persuadée d'une seule chose à cet instant, c'était que certaines paroles universelles disaient vraies : '' ce ne sont pas les adieux qui font le plus mal, mais les flash-backs qui viennent après ".
Ils lui avaient fait l'effet d'un sceau d'eau balancé au visage en plein réveil, ils lui avaient donné encore plus froid et ses mains glacées eurent du mal à attraper la rambarde tandis que désormais elle
dévalait les escaliers. Une voix percuta les parois de la cage d'escalier et raisonna un instant aux oreilles de la belle qui s'arrêta net, une voix grave avec un accent à mi chemin entre toulon et marseille
l'a ramena sur terre, loin de ses souvenirs et de sa rencontre antérieur avec celui qui lui avait tant brisé le coeur. " Calista ? ". C'était plus une question qu'autre chose et elle se surpris à vouloir y répondre
sans poursuivre son but. Elle savait bien à qui appartenait la voix, si elle s'était attendue à ce que son meilleur ami Youness dévale à son tour les escaliers pour la consoler, elle savait très bien que lui,
était tout à fait capable de le faire aussi. Valentin, et Calista l'entendit vrombir jusqu'à elle en descendant les étages qui les séparaient, elle l'attendit en s'essuyant les larmes et en tentant de donner un
semblant de dignité à sa situation. Il fut rapide, et resta à quelques marches au dessus d'elle à la contempler, tandis qu'elle le regardait d'en bas, avec des yeux de chiens perdus. Il fendit son visage en
un sourire consolateur et descendit les dernières marches. Il ouvrit des bras rassurant, qu'elle n'évita pas et dans lesquelles elle se fondit en un instant. Valentin avait prit le rôle du grand frère qu'elle n'avait
jamais eu, lui, Yvan et Andreas avaient pris sous leur aile cette petite jeune femme à l'apparence fragile et aux expressions trop souvent enfantine. Mais Yvan comme Valentin avaient eut un rôle un peu plus
important dans son éducation d'adolescente, ils avaient été là pour casser la gueule aux garçons qui ne l'a respectaient pas, à la consoler avec des paroles rassurantes quand ça n'allaient pas, à la calmer
quand elle partait trop dans la dérive, ils avaient régulé sa vie à tel point qu'elle avait dût mal à s'imaginer vivre sans eux derrière pour lui dire : '' chut '', '' calme toi '', '' je vais le défoncer t'as compris ? ''. En
somme, les bras de Valentin avait toujours été là, et à ce moment précis, elle était heureuse de l'avoir, car il ne l'a jugeait pas, il était là. Youness, lui, l'aurait jugé, parce qu'il avait une toute autre manière de
régler les choses.
" ça va aller ? ", demanda-t-il en frottant doucement sa main contre le dos de Calista qui tremblait de moins en moins. Elle hocha la tête, encore collé contre son torse. Ils restèrent un long moment comme ça,
un moment où les paroles ne dépassaient pas les actes et les pensées et ou le silence était préférable. De toute manière, Calista n'aurait sut décrire les sentiments qui l'a traversé sans repartir dans une
énième crise de larme. Elle s'écarta enfin de son ami, le regarda et il lui sourit à nouveau en lui pinçant la joue. " je te raccompagne à l'appart ? tu vas avoir besoin de compagnie ", dit-il en commençant à
nouveau à descendre les marches, Calista lui emboita le pas. Ils sortirent en silence du bâtiment. Et ils se dirigèrent tout aussi silencieusement vers la voiture du garçon. Lorsqu'ils furent à l'intérieur, Valentin
n'alluma pas la radio ou ne mit pas de cd, il savait que la jeune fille avait besoin de calme. Et il ne pût s'empêcher de la replonger dans cette rencontre : " tu sais, je te l'aurais bien dit, mais je savais pas comment
aborder le sujet ", commença-t-il. Il s'engagea sur la route tandis qu'elle resta encore quelques secondes silencieuses, ses lèvres s'ouvrirent et elle articula doucement : " je ne vous en veux pas, je lui en veux
à lui, et puis je savais bien qu'il allait revenir un jour, c'était con de penser le contraire ". Il hocha affirmativement de la tête, la regarda du coin de l'oeil et reprit : '' tu vas lui parler au moins ? il comptait venir
te voir un soir et discuter ''. Elle sursauta sur son siège, " il t'a dit ça ? ", s'étonna-t-elle. A nouveau il fit un signe de tête positif, s'arrêta à un feu rouge et se tourna vers elle : '' oui, y'a deux jours, quand il est
passé me voir. Il était décider à venir te parler, calmement, puis il a trouvé ça con, parce qu'il avait rien à te dire finalement, vous vous êtes pas parlé pendant un an c'est ça ? Je crois que vous avez besoin de
temps ''. Elle fit un sourire ironique tandis qu'il se tournait à nouveau, le feu était vert. " du temps pour quoi ? ", il souffla, pas de mécontentent mais plutôt lasser de voir ses deux amis s'être déchirés et de les
voir si emplis de mauvaise foi et d'orgueil alors qu'avant ils étaient tout l'un pour l'autre. " du temps pour vous habituer à vous voir tous les jours. écoute Cali, vous avez rompus, il est partit d'ici, vous vous êtes
pas parlé pendant un an et à chaque fois qu'il est revenu pour deux, trois jours ici tu l'as évité soigneusement. là il reste à marseille, tu vas fatalement devoir le recroiser, vous vous êtes jamais réellement expliqué ".
Sa voix était calme et posé, comme toujours, ses paroles étaient pertinentes mais cela ne calma pas la jeune fille qui repris aussitôt : '' il s'est défoulé sur moi pendant un an val, fait pas comme si t'avais pas
entendu tout ce qu'il avait dit sur moi, et quand c'était pas des paroles qu'on me rapportait, c'était des paroles de chansons que je ne pouvais pas éviter. Je suis que la salope, sa pécho de soirée qui lui a brisé
le coeur, regarde comme il me considère, il ne m'a même pas dit bonjour. je pense pas que s'habituer suffira et s'expliquer non plus, il a déjà tout dit. je suis une salope, et lui c'est le pauvre garçon brisé. "
Elle se tut aussitôt, il fit de même. Un nouveau feu rouge, elle regarda son portable, deux messages de Youness, elle lui répondit à la hâte : '' deen me ramène ne voiture, t'en fais pas, on se capte plus tard ".
" on change de sujet ? '' pria-t-elle. Valentin sourit, et émit un petit rire délicat dont seul lui avait la recette, il aimait l'insolence et les changements d'états de Calista, ça lui rappelait quelqu'un en particulier
et se fit pour cela qu'il émit ce sujet de conversation : Romane. " ta soeur est rentrée aussi, c'est la semaine des retrouvailles apparemment ''. Calista cacha son sourire derrière son portable, tandis qu'elle
se retenait de rire. " oui, pour Héloïse '', évoqué cela lui arracha son sourire. '' c'est dure, ouais, mais elle compte rester cette fois ? ''. '' oui, je crois qu'elle a compris la leçon en ramenant son benêt ici, et tu l'as
connais dans une semaine il a dégagé et elle a changé de vie '', répondit Calista sûr d'elle. Valentin l'a regarda à nouveau en biais avant de renchérir : '' je pense qu'elle a mûrit, je l'ai trouvé changé en tout
cas, bon te voilà arrivé. ''. Elle regarda à travers le par brise, il s'était arrêté pile devant la porte de l'appartement, elle le remercia et lui embrassa la joue avant d'avoir une idée de génie : '' tu montes avec moi? ''
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babite
babite

le soleil - 해
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MessageSujet: Re: ii. le retour   ii. le retour EmptyDim 23 Juin - 12:51

rom
le retour
Et même si Romane a passé une très bonne soirée en compagnie d’Yvan, il faut qu’elle rentre à la maison. Elle ne peut pas rester chez lui jusqu’à la fin des temps. Il faut qu’elle soit forte et qu’elle assume les conneries qu’elle a faites. Parce qu’elle sait très bien que le fait d’avoir ramené Alistair est une très, très mauvaise idée, voir même la pire, le fait d’avoir revue Valentin c’est aussi une connerie, sans parler du fait qu’elle s’est imaginée à ses côtés pendant un an, le fait qu’elle soit partie sur un coup de tête, le fait qu’elle n’est donné de nouvelle à personne, toutes ces choses-là font qu’elle s’en veut maintenant. Mais, elle n’y peut rien, elle ne peut plus rien n’y faire, il faut qu’elle assume et qu’elle arrive à remettre un minimum d’ordre dans sa vie. Ainsi, après avoir discuté longuement avec Yvan, elle avait retrouvé le courage, qu’elle avait perdu en partant lâchement de l’appartement.
D’un pas déterminé elle rentrait chez elle à pieds. Le temps de pouvoir mettre en place ce qu’elle allait dire à Alis. En faites, le trajet n’aide pas du tout, elle ne fait que réfléchir, s’imaginer toute sorte de scénario, et aucun de satisfaisant. Faut dire qu’elle avait eu l’exacte même sensation dans l’avion, avant d’atterrir sur le sol français. Mais là ce n’était pas Alis qui allait la réconforter puisqu’elle est en colère contre lui, ce n’est pas vis-à-vis de Valentin qu’elle se sent mal, mais d’Alis. Comme si les rôles avaient été échangés.
Et plus Rom se rapproche de l’appartement, plus la boule nichée au fond de son ventre s’agrandit. Une fois devant la porte, elle a l’impression qu’elle va exploser. Elle marque un temps avant d’ouvrir la porte. Elle ne sait pas ce qu’elle va découvrir derrière, peut-être que Alis ne sera pas là, peut-être qu’il sera parti pour son pays, peut-être que ce sera le bordel parce qu’il se serait énervé contre toutes ses affaires. Tellement de possibilité qui foutent la trouille à la jeune fille. Elle prend une grande inspiration, avant d’ouvrir la porte. Elle avance à tâtons ne sachant pas ce qu’elle va trouver à l’intérieur, un peu comme le ferait un explorateur dans une grotte encore inexplorée. Elle avance, c’est le bordel, il y a des vêtements un peu partout, comme si Katrina était passée par là. La valise qu’elle avait posée la veille sur le canapé avait complètement été vidée. Il n’y a absolument aucun bruit dans l’appartement, le calme après ou avant la tempête, elle n’arrive pas trop à savoir. En tout cas, elle a eu raison de s’éclipser de l’appartement, parce que si ça n’avait pas son appartement, cela aurait certainement était-elle qui aurait fini dans cet état. La jeune fille a l’impression d’avoir un énorme poids sur les épaules. Elle s’assoit lourdement sur le canapé, avant même d’avoir fait le tour de l’appartement pour analyser les dégâts ou simplement pour vérifier qu’il a bien fait ses clic et ses clac et qu’il est parti pour de nouvelles aventures.
A cet instant, Romane n’a qu’une seule et unique envie c’est rester seule et de ne plus penser à rien. Elle veut être seule et ne voir personne, elle redoute même l’arrivé de sa sœur Calista. Et ce qu’elle redoutait le plus, arriva. Des bruits de pas résonne dans le couloir, de l’autre côté de la porte. Aucune voix, pourtant elle se doute que c’est sa sœur qui rentre avec quelqu’un. Pourtant cela peut être un des voisins qui rentre chez lui après avoir fait le marché. La jeune fille retient son souffle, comme si ce geste pouvait lui permettre de devenir invisible. Les bruits s’arrêtent devant la porte. En faites c’est possible que ce soit Alis qui rentre après avoir fait un tour en ville. Elle ne sait pas, et ce manque d’information commence à monter à la tête de la jeune fille. La poignée se baisse et deux personnes entrent dans l’appartement. Un silence s’installe. Romane les regarde, les s’examine dans les moindres détails. Elle avait eu raison, c’est bien sa sœur, mais elle n’aurait jamais parié sur la personne qui l’accompagne. Qu’est-ce que Valentin fait ici ? Romane baisse les yeux. Pourtant elle aurait voulu se jeter dans les bras de sa sœur, Calista, qu’elle n’a pas vu depuis trop longtemps. Elle aimerait, aussi, enlacer Valentin, sauf que ce n’est pas possible. Elle ne sait pas quelle attitude avoir, et ça la met mal à l’aise. Finalement, les nouveaux s’avancent dans l’appartement. Valentin est ici comme chez lui, il n’y a donc aucune raison pour qu’il s’efface ou décide de repartir, surtout qu’il n’est pas venu de lui-même, Calista l’a certainement invité. D’ailleurs la petite brune s’avance pour saluer sa demi-sœur en l’enlaçant, comme le voulait Romane seulement quelques secondes plus tôt. Valentin s’avance aussi et dépose un baiser sur la joue de son ex petite amie, comme il a toujours eu l’habitude de la faire. Personne ne parle, les deux nouveaux observent l’appartement intrigué. Le désordre règne et pourtant Romane est simplement assise là, comme une sur un trône au-dessus de la pagaille. C’est Calista qui brise ce silence. Merde, il s’est passé quoi ? Chose que même Romane ne sait pas, enfin si elle sait très bien que Alistair a, encore, pété un plomb et qu’il a tout foutu en l’air parce que c’est le seul moyen qu’il a pour extérioriser les choses. Alors, elle hausse les épaules en observant ailleurs, ne voulant pas vraiment répondre à la question. Mais d’avis contraire, Calie donne la réponse d’elle-même. C’est l’autre taré du bout du monde ? Romane lève les yeux au ciel avant de les poser sur ses deux amis. Calie a l’air inquiète et Valentin légèrement choqué.
Il faut dire qu’il ne s’attendait pas à une telle chose, un tel désordre, une telle colère de la part du nouveau venu. Pour lui il n’était qu’un amusement sans danger et défense pour Romane. Quoi ? Répond Valentin comme s’il n’avait rien compris à ce qui venait de se passer. Romane ne peut s’empêcher de rire, elle trouve ça hilarant, comme si tout recommençait à nouveau. Si tu veux aller lui défoncer la gueule, sache que je sais pas où il est. Répond Romane en se levant. Elle en avait marre d’être debout et d’avoir l’impression d’être regardée de haut. Mais pourquoi il a fait ça ? A nouveau, Romane hausse les épaules. Il était énervé. C’est rien. + Me dit pas que t’as l’habitude sinon .. Il ne termine pas sa phrase laissant la jeune fille s’imaginer la suite. Sinon quoi ? Tu vas te la jouer garde du corps ? Arrête un peu, t’as d’autre meuf à surveiller genre éviter que ta go ne tourne pas dans toutes les caves, de paname à la côté d’azur. Romane n’a aucune idée si Valentin a ou non une petite amie, mais au moins ça aller l’éclairer. Déjà évite de citer mes sons comme ça, steplait, et toi évite de tourner dans toutes la caves du monde entier, ça serait déjà bien. Elle hausse un sourcil, ça voulait dire quoi ça ? Qu’elle était la pute du monde entier ? Qu’est-ce que tu insinues là ? + Rien, c’est bon. Tu ramènes des mecs chelous, tu donnes pas de nouvelle et tu veux arriver comme ça. J’pensais que t’avais changé Romane, mais t’es toujours autant un nid à merde. Le garçon lance un regard noir à son amie avant de tourner les talons et sortir de l’appartement, sous les yeux emplies de surprise de Romane et Calista. Et sous le choc, Romane tombe sur le canapé.
T’es con. Lache Calie avant de se retourner pour aller dans sa chambre. Mais elle s’arrête en chemin et lance : Il pensait que tu avais grandi, que le tour du monde t’avais changé, mais il s’est trompé. T’es qu’une gamine. Romane ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire, moqueur. Se faire traiter de gamine par sa demi-sœur d’un an sa cadette, c’était plutôt marrant à entendre. Mais elle ne répond pas, offrant simplement son majeur au dos de la petite brune.
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MessageSujet: Re: ii. le retour   ii. le retour EmptyLun 24 Juin - 22:24

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Valentin claque lourdement la porte derrière lui, énervé. Est-ce que c’était de la faute de Calista ? Non, enfin sûrement, c’est presque évident que c’est de sa faute pourtant il ne lui en veut pas directement. Elle devait le savoir que sa grande sœur allait être à la maison. Mais à côté de ça il aurait dû s’en douter, au lieu de monter les yeux fermés comme si de rien n’était, comme si cette invitation ne cachait absolument rien. Il aurait dû le savoir. Et au final il n’a gagné qu’une énième dispute avec Romane. Tout avait tellement changé, ça n’avait jamais été comme ça, avant ils se comprenaient en un seul et unique regard. C’était le genre de relation qui rend tout le monde jaloux, une amitié et même une relation amoureuse fusionnelle, et maintenant il n’y avait plus rien. Tout ça parce qu’elle est partie à l’aventure, comme si un an au loin leur avait fait perdre tout ce qu’ils avaient acquis en dix-huit ans. Mais s’il devait blâmer quelqu’un s’était Alistair.

Valentin descend les escaliers ruminant la conversation qui vient d’avoir lieu. Il ne sait pas du tout quoi faire, où aller pour l’instant, mais il risque de trouver une idée rapidement. Tellement de possibilité. Il pouvait aller voir Yvan et peut-être écrire quelques rimes, ou aller fumer un joint sur le port face au soleil couchant. Mais forcément aucunes de ses possibilités allaient se réaliser. Alistair est là, en train de monter les escaliers, un sourire idiot accroché aux lèvres. Une envie de le baffer lui prend, mais sa raison le rattrape. Il ne pouvait pas le frapper, il ne pouvait pas donner le premier coup. Il venait de se disputer avec Romane, il ne voulait pas l’avoir à dos jusqu’à la fin des temps. Il se contente de lui lancer un mauvais regard. De son côté, Alistair fait de même. Et puis merde, un combat de regard ? Il valait mieux. T’as pas intérêt de toucher un seul de ses cheveux. lance le garçon en passant. Alistair ignore royalement la remarque et continue de monter les escaliers. Manière il n’avait aucun conseil, recommandation ou menace à recevoir de ce marseillais.
 
Romane, assise sur le canapé, ne pense à rien. Elle ne veut rien faire, elle ne veut pas bouger un seul de ses muscles. Elle veut voir personne, de cette manière personne ne viendrait lui remémorer qu’elle a effectivement fait des conneries dans sa vie, qu’elle a toujours besoin que quelqu’un vienne la protéger du monde, qu’elle ne sait pas du tout se débrouiller toute seule. C’est vrai, elle attire les ennuies comme un aimant, mais fut un temps où ils avaient l’air d’apprécier ce côté-là d’elle, en tout cas jamais ils ne s’en étaient plaint. Et les voilà, maintenant qui lui balance en pleine figure tout ce qu’ils pensaient tout bas. Et sans prévenir, comme les mots lâchés par sa sœur et Valentin, la porte s’ouvre d’un coup, comme si un coup de vent l’avait ouverte. Romane sursaute et tourne la tête aussi sec. Alis est là, à la porte. Il a l’air légèrement énervé. Il n’était pas censé être parti s’aérer l’esprit pendant quelques heures ? Est-ce que le fait de saccager l’appartement n’avait pas suffi ? Mais Romane ne dit rien, se contentant de le dévisager. Le garçon avance rapidement, déterminé. Il s’arrête juste devant elle, la regardant de haut. Romane se lève, préférant être à la même hauteur que lui. C’est bon, t’as fini de t’énerver ? + Et toi, t’as revu tous tes potes, c’est bon ? + Il en manque encore quelques-uns. Romane sent que Alistair n’est pas là pour rigoler, elle sent qu’il est énervé. Pourtant, comme un kamikaze elle est prête à foncer dans l’mur. Joue pas à ça ! + Je joue au jeu que je veux, ok ? C’est pas toi qui va arriver et me dire avec qui je dois trainer. + C’est toi qui m’a dit de venir, joue pas la victime. + Mais si tu veux dégager la porte est là, tu marches un peu et tu prends un avion direction ton pays de shlag ! Va y je t’en prie. + M’énerve pas Romane. Fait pas ça. Le garçon commence à serrer ses poings comme il l’avait fait tant de fois aux quatre coins du monde. Pourtant d’habitude cela se passe devant un garçon, capable de rendre les coups. Et pas une petite fille en apparence sans défense, une jeune fille qui pourrait se briser simplement sous le poids des mots. Tu vas faire quoi ? Me faire ce que tu as fait à tant de mecs déjà ? Je t’en prie. Je sais que tu rêves de voir le sang couler le long de ma lèvre, tu rêves de voir mes yeux prendre une magnifique teinte de bleu, tu rêves de voir tout un tas d’équimose sur mon corps. Je sais que tu en meurs d’envie. Ses paroles sont accompagnés d’un magnifique sourire moqueur.

Et avant même de comprendre ce qu’il se passe, les coups sont partis. Ils ont volés. Un coup de poing, coup de pied. Romane est à terre, elle ne bouge pas, elle ne rend pas les coups un peu comme un paihos.


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MessageSujet: Re: ii. le retour   ii. le retour EmptyLun 24 Juin - 22:24

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Elle s'était écroulée sur son lit après avoir défoulé ses nerfs dans un concentré de phrases sanglantes et méchantes à la figure de sa demie sœur. C'est simple, elle avait cherché le calme tandis que ses yeux étaient restés sec et sa gorge nouée. Mais rien à faire, dans le salon dont seulement une fine porte l'a séparait de sa chambre ça semblait être la seconde guerre mondiale pendant un bombardement. Et si les images qui défilaient dans son cerveau l'a rendait folle, les cris de sa sœur et de son soit disant copain allait lui faire péter une durite. Calista se leva sèchement de son lit double et sauta sur ses deux pieds, elle colla son oreille à la porte tandis qu'un grain silence semblait avoir prit le pas sur les hurlements. Cela lui mît immédiatement la puce à l'oreille, alors discrètement elle entrouvrît la porte et le spectacle qui s'offrait à demi mot devant elle la fit hoqueter de stupeur.
Romane était au sol, les genoux replié, le visage caché et l'autre, grand brun aux allures de bourgeois coqué serrait ses poings, il l'a dominait par sa hauteur et par son regard insolent. Ni une, ni deux et sans réfléchir, Calie fit demi tour, se pencha et sortit de son armoire une batte de baseball. C'était Nassim qui lui avait donné quand elle avait appris qu'elle passerait un an seule à l'appartement et qui si un cambrioleur voulait y faire un tour, la petite comme ils l'appelaient aurai de quoi se défendre. Elle serra ses mains autour de la barre en bois et ouvrit la porte avec son pied comme Youness lui avait apprit. Elle prit son air le plus menaçant et fit son entrée dans la pièce.
Dans un autre temps, en bas de l'appartement. Valentin discutait vivement de la situation au sein de l'appartement avec deux garçons. Youness qui semblait tout à fait concerné et était prêt à gravir les escaliers quatre à quatre et Naël qui n'écoutait qu'à demi mot, mais qui tendait néanmoins l'oreille. Présentée comme cela, l'appartement avait été saccagé par un fou qu'il venait de croiser dans la montée d'escalier et il avait laissé seules Romane et Calista avec ce même fou. En vérité, Valentin était tellement hors de lui et déconnecté de la réalité qu'il racontait qu'à moitié les faits. Et Naël lui, semblait débarqué d'un autre monde. S'il avait été convaincu qu'il devait rejoindre Calista et avoir une conversation civilisé avec elle, après ce qu'il venait de se produire il se demandait maintenant ce qu'il foutait ici. Mais la situation semblait plus délicate qu'à la base et il fut surpris de voir grandir en lui un sentiment d'inquiétude.
Il ne se l'avouait pas, il s'était forgé en un an une carapace indestructible, il s'était entouré de ses amis les préjugés, l'orgueil et la fierté et plus jamais Calista lui brisait le cœur et les os comme elle l'avait fait. Elle avait longtemps coulé dans ses veines et suçait son cerveau, maintenant, il ne voulait plus se laisser faire. Il n'arrivait même plus à reconnaître ses torts si nombreux pourtant, il préférait la des tester que s'avouer qu'il l'aimait encore. Mais il y avait ce truc entre eux, ce côté bestial, cet instinct animal qui n'arrivait pas à partir. Et quand on lui collait l'étiquette danger et Calista l'une à côté de l'autre il ne pouvait pas s'empêcher de réagir et ce fut pour cette unique raison qui coupa court à la conversation et gravit les escaliers. Youness lui pressa aussitôt le pas. Et lorsqu'ils ouvrirent la porte boisé un spectacle des plus étonnants se trouvait devant leurs yeux stupéfaits.
- tu fais un pas tas de merde et je te jure que je te défonce et sans regret.
La brune prononça cela à la va vite, en fait, elle avait un peu peur du regard glacial que lui lançait le jeune écossais. Mais voir sa sœur désarmée, le visage cachée par peur de revoir les coups pleuvoir l'a rendit un instant plus forte.
- t'as entendus ? maintenant tu fais demi tour t'attrape tes affaires de tapette et tu dégages.
Youness fut le premier à réagir tandis qu'il tendait un bras devant lui, vers Calista lui faisant signe de se calmer. Naël lui, avait les yeux rivés vers Alistair, un regard qui ne trompait pas : " si tu bouges salope je te rétames ". Malgré toutes ses menaces qui planaient silencieusement, Alistair avait connu pire comme situation. Ces deux salopes en manque d'estime et leurs copains des cités ne lui faisait pas peur. Alors, il fit un pas vers Calista, pas dans l'idée de l'a frapper mais dans celle de lui montrer qui était le plus fort.
- bouge pas fils de pute elle t'a dit, s'écria Youness de sa voix forte.
Un instant de trop, Alistair se tourna vers le métissé pour lui envoyer un jolie sourire, ce qui suffit à Calista pour s'armer et lui envoyer un grand coup de batte de baseball dans l'épaule. Le garçon bougea à peine et ses yeux devinrent si sombre que la jeune fille faillit lâcher sa seule défense.
- alors toi, souffla-t-il.
Il se redressa et entendit à peine romane s'exclamer : " la touche pas ". Il empoigna la batte de baseball et la jeta au sol et le mouvement d'après lui fit plaquer avec ses deux mains la fragile petite brune contre la porte de sa chambre. Ce n'était pas violent, c'était juste pour l'a désarmer, la calmer, mais l'a toucher suffisait à allumer la flamme chez Nek qui fondit vers lui et le coucha au sol en un mouvement. Il n'avait pas envie de se battre, juste de lui montrer que s'il fallait il allait le défoncer.
- touche la encore une seule fois, une seule fois et touche à nouveau sa sœur, je te refais la mâchoire avec des objets en métal et je fais de ta mort un putain de film d'horreur, pigé?
Calista resta pétrifié tandis que Youness s'avança jusqu'à la hauteur de Naël pour contempler leur "ennemi" qui ne bougeait plus, au sol. Romane s'était relevée et Calista bougeait enfin, elle se précipita vers elle et lui caressa les cheveux.
- casse toi, cracha Romane, je te balancerais tes valises par la fenêtre.


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MessageSujet: Re: ii. le retour   ii. le retour EmptyLun 24 Juin - 22:25

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 Et il a fallu que ce soit sa sœur, sa chère petite demi sœur pour que le calvaire qu’elle s’est elle-même infligée s’arrête. Comme un kamikaze qui prie dieu pour que le brasier qu’il a causé s’arrête. Il l’a rué de coups, lui faisant perdre l’équilibre, perdre pieds. Elle n’avait pas bougé, elle n’avait pas voulu se défendre. Préférant qu’il sente la supériorité qu’il cherche à tout prix dans le regard de ses victimes, lui donner ce qu’il veut sur un plateau pour qu’il n’en veuille plus. Pour que tout s’arrête. Mais ça n’avait pas marché, elle avait eu tort. Elle ne pouvait rien faire seule, elle est faible et a besoin de ses amis.

 
Alis a la rage qui coule dans ses veines, la colère l’aveugle, il ne se rend même pas compte de ce qu’il vient de faire, il ne se rend pas compte que le sang sur ses poings, sur son short est celui de sa copine. Il ne se rend compte de rien, il a la rage dans les veines. Il ne prend même pas la peine d’adresser la parole à ses vauriens qui pensent bien faire en protégeant, en prenant la défense, de ses salopes qui cherchent le bâton pour se faire battre, elles le cherchent. Elles cherchent les embrouilles, il le sait, il l’a vu. Elle l’a supplié de l’emmener, de la prendre sous son aile, elle adorait voir les mecs se vider de leur sang, elle adorait le voir se battre. Et maintenant, elle voulait échanger les rôles. Être à leur place, sentir les coups, sentir la douleur, sentir la honte et la haine. Mais surtout la peur. Elle voulait voir la rage dans ses yeux et il n’avait jamais voulu voir la peur dans les siens. Tout est arrivé si vite, pourtant il ne s’en veut même pas. C’est arrivé, fin de l’histoire. Il allait partir, il a eu son lot de folie française, il fallait qu’il change d’air, qu’il voit plus loin, qu’il retrouve son crew et qu’il retourne faire la fête, qu’il retrouve sa liberté qu’elle lui a volé. Il ne le veut pas ça simplement parce que ses potes ont joués les grands, mais parce que ce n’est pas marrant de voir une meuf le supplier de lui plier la gueule. Il vaut mieux, et elle vaut beaucoup moins que lui. Elle ne mérite qu’un minable, un gars horrible.
Et alors qu’il dévale les escaliers la rage encore bien présente dans son cerveau il croise celui que jamais il n’aurait dû croiser à ce moment-là. Valentin, rien que ce prénom est à vomir. Il a une tête à vomir, comme si tout était fait exprès, comme si sa mère l’avait su à sa naissance. Il fait le grand, le thug, il fait le mec. Le genre de mec que tu n’arrives pas à analyser, à savoir si c’est le mec fragile qui fait le canard avec sa meuf, le mec tendresse et chocolat, le mec qu’aucune meuf devrait vouloir, une meuf dans un corps de keum. Ou alors, peut-être qu’il est tout le contraire, qu’il cache sous son grand sourire toute la haine du monde, peut-être qu’il peut te défoncer en un seul coup de poing, comme un mec fragile qui kiffe trop sa gow. Peut-être, en attendant Alis voulait en être sûr. Être sûr qu’il est prêt à tout pour les beaux yeux marron de Romane la pute, surnom au goût de Rhûm. S’il n’avait pas voulu goûter le sang goût fer de Romane, il rêvait de voir les yeux marron du métis prendre la couleur des personnes de Peyo. Il en rêvait depuis la première fois où il a posait le regard sur elle, où elle a lâché sa main pour la sienne. Et même s’il est arrivé après, Valentin reste la victime parfaite, il a une raison en béton, de toute manière il a la haine.
 
Pourquoi est-ce qu’il remonte ? Il a vu Nek et Youn monter à l’appartement de Romane et Calista si rapidement que ça en était taré. Comme s’il était des pompiers et qu’en haut il y avait un feu près à avaler deux gosses de moins de deux ans. Il ne comprend pas trop, pourtant il ne bouge pas, reste planté là, regardant en l’air, en direction de la fenêtre de Romane. Elle est ouverte et il entend quelques bruits, surement rien de grave, tellement insignifiant. Il ne bouge pas, il observe, écoute. Les voitures qui passent, les cris des enfants qui jouent dans le parc juste derrière. Le chien du voisin qui hurle à la mort, le vent qui souffle dans les arbres, les mouettes qui tournent, tournent et tournent encore et encore au-dessus de la ville. Le klaxon d’une voiture, la sirène d’un bateau, celui d’une voiture de flic et puis plus rien. C’est comme si la ville s’était tut. Un cri qui déchire la ville. La douce voix de Calista, celle des garçons et enfin celle de Romane. Aucune porte qui claque, pourtant d’instinct Valentin rentre à nouveau dans l’immeuble, la même rage qu’avait certainement dû ressentir ses potes quelques minutes plus tôt. Il lève la tête dans la cage d’escalier. Il est là, en train de descendre. Il ne voit pas très bien, mais il a l’air en rogne. Il monte les marches, pas quatre à quatre, mais pas doucement non plus. Il monte, déterminé alors que son ennemi descend enrager. Lorsqu’il passe l’un à côté de l’autre, ils se frôlent, se percutent. Leurs épaules se touchent, ils se bousculent. Ce n’était pas le genre de geste anodin que l’on rencontre dans les rues bondées de Marseille le premier jour des soldes entre deux jeunes cagoles, mais plutôt le genre de défi qu’autant l’un que l’autre a envie de relever. J’lui ai donné ce qu’elle voulait, maintenant va faire le canard. Evite juste d’pas t’la faire piquer par un des pompiers qui viendra la réanimer. Manière elle a déjà baiser tous les pompiers du monde, ce sera pas une première. Deen se retourne et dévisage le garçon, les poings en sang. Il descend une marche pour se trouver à sa hauteur. Qu’est ce que tu as dit ? Il décortique chacun de ses mots, leurs donnant une puissance, voulant qu’ils le tranchent comme une étoile de samouraï. Sache simplement que je l’ai bien baisée. Il hausse les sourcils, provocateur. Valentin descend une autre marche, la rage commençant à monter en lui. Il avait envie de le démolir, de le tuer. Rien que de l’imaginer… Une droite, un coup de poing. Un coup de genoux. Alistair dévale les escaliers. Un roulé boulé, un tumbleweed dans un film de western. Crève en enfer na3 sheitan Et sans même essayer de savoir s’il a laissé ce petit con d’écossais sur le carreau, Ahmadeen monte les escaliers pour rejoindre l’appartement de Romane.
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MessageSujet: Re: ii. le retour   ii. le retour EmptyLun 24 Juin - 22:58

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Et sur ses gestes emplies de haine, Valentin monte les escaliers quatre à quatre, intrigué par ce que l’étranger vient de dire, par sa tenue, par le sang qu’il porte sur les mains. Il prie pour que ce ne soit pas celui de Romane, ça ne pouvait pas être possible, ce ne peut pas être vrai. La petite fille de Toulon, la gamine avec qui il a grandi, il ne veut pas, il ne le supporterait pas. Il ne veut pas que les dernières paroles qu’il lui est dite soit « espèce de nid à merde » il ne le supporterait pas, deux enterrements en moins d’une semaine, presque tous de sa faute. Peut-être que ce n’est pas elle le nid à merde, peut-être que c’est lui en réalité. Il avait proposé à Héloïse d’aller se changer les idées dans une des boites de nuit près de Marseille, c’est lui qui devait conduire, c’est lui qui s’est enfilé des bières toute la soirée, c’est lui qui n’a pas arrêté de fumer, c’est lui qui a vu l’arbre bougé, c’est lui qui lui a appris à voler et à laisser les amis qu’elle aimait seuls, sur terre. C’est entièrement de sa faute, il le sait, il s’en veut. Alors, il veut faire les choses bien cette fois-ci, il ne veut pas avoir à regretter ses mots, ses gestes, ses pensées. Il veut lui dire combien il l’aime, combien elle lui a manqué, il veut qu’elle sache tout ça. Il veut qu’ils attirent les emmerdes ensemble, à deux. Il veut être là pour elle et la voir faire sa rebelle, la prendre dans ses bras et aller, avec elle, à une corrida, humer son parfum et voir ses yeux au matin, il veut voir son sourire et entendre son rire, il voudrait lui dire je t’aime avant qu’elle ne s’éteigne. C’est pourquoi il court dans les escaliers, jusqu’à l’appartement, jusqu’à cette porte laissée ouverte. Il reste sur le pas de la porte, n’osant entrer. Elle est là, faible, impuissante, assise au pied du canapé, la tête dans les genoux. You est à ses côtés, il a un verre d’eau à la main, il prend soin d’elle. Cette scène décroche un sourire au garçon. Il reste dehors, silencieux, spectateur de la scène. Il n’ose pas entrer, de peur de déranger. Ce n’est que lorsque Framal se relève et lui fait signe que Valentin franchit le pas de la porte, le regard toujours rivé sur Romane. Et malgré ce qu’il vient de se passer elle doit adorer cette situation, être au centre de l’attention c’est tout ce qu’elle aime. Elle a besoin, comme une enfant, que les gens soient à ses petits soins, inquiet, présent pour elle. C’est sûrement pour cela qu’elle est partit, pour qu’à son retour ils soient là pour elle, pour qu’elle soit l’espace de quelques semaines le centre des discussions. Framal s’avance vers lui et lui glisse à l’oreille Soit gentil, ok ? Avant de s’éclipser sur le balcon, préférant laisser à chacun un peu d’intimité.
Valentin fait quelques pas vers Romane, s’accroupi devant elle avant de poser sa main sur les siennes. Les yeux pleins de tendresses. Pleure pas, mon amour. On passe du cauchemar au rêve en un clin d’cil. Romane lève la tête, l’œil commençant à prendre une teinte bleutée, la lèvre fendue et le visage humidifié par les larmes. Elle sourit pour seule réponse avant de se jeter dans les bras de Valentin, son valentin. Elle ne veut pas parler, elle veut simplement le serrer dans ses bras, elle veut se sentir en sécurité et elle sait que c’est le cas. Tant qu’il sera là, tant qu’ils seront là, tant qu’elle sera entourée des bonnes personnes, des personnes qui la tiennent debout depuis tant d’année maintenant.
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MessageSujet: Re: ii. le retour   ii. le retour EmptySam 6 Juil - 22:40

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La porte s’ouvre dans un grand bruit et une nuée d’homme, des policiers, envahissent la pièce. Valentin se lève, d’un bond. Il sait très bien ce qu’il se passe, mais il est prêt à mentir pour garder un semblant d’honneur face à Romane. Un policier se poste derrière chacun des deux garçons, leur passant les menottes aux poignets. Vous êtes en état d’arrestation, vous avez le droit de garder le silence. la même rengaine habituel, qu’ils servent à chaque arrestation. Val aurait volonté vomi sur chacun des agents des forces de l’ordre. Romane de son côté, observe sans rien dire, le regard rempli d’interrogation. Ce n’est que lorsque les policiers excortent les trois garçons que Romane comprend, ce n’est que lorsque Valentin lui murmure un ‘’désolé’’ qu’elle comprend qu’elle a encore merdé.
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