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 Joey est morte

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babite
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le soleil - 해
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MessageSujet: Joey est morte   Joey est morte EmptyDim 20 Jan - 11:01

Joey can't speak, Joey is broken

Joey

– Hey, toi ! Cria un garçon dans le couloir du lycée.

Tout était calme autour de lui, autour d'elle. Le lycée était silencieux, si on oubliait les professeurs qui criaient sur leurs élèves ou qui essayaient simplement de faire cours, dans leurs classes respectives. Mais, mis à part cela, tout était calme, mis à part la voix de ce garçon. Une voix plutôt rauque, grave, cassée à force d'avoir trop fumé, c'était ce que s'imaginait Joey dans sa tête. Elle ne s'était pas retournée pour voir qui il était, elle s'en moquait. Elle était nouvelle alors cela ne la mènerait à rien de se retourner pour voir qui venait de l'interpeller, de toute manière, qui qu'il soit, elle ne le connaissait pas. Et même pas une once de curiosité lui traversa le cerveau. Pourquoi l'appelait-il ? Lui non plus ne la connaissait pas, pourtant Joey ne chercha pas à savoir ce qu'il voulait. Elle continua à marcher dans le couloir maintenant vidé de ses élèves, les écouteurs enfoncés au fond de ses oreilles. Comment pouvait-elle entendre que ce mystérieux garçon l'appelait ? C'était parce qu'elle avait acquis une capacité à entendre les choses qui l'entourait à toute épreuve, mais surtout parce qu'elle écoutait une musique très douce et à un volume très bas. En somme c'était comme si les hauts parleurs du lycées passaient une toute petite musique d'ambiance qui ne sert strictement à rien, si ce n'est à combler le vide laisser par les étudiants.

– Hey ! Toi, la nouvelle ! T'es qui ?! Cria à nouveau le même garçon.

Qui elle était ? Personne, absolument personne. Elle n'était que Josefine Aldernight-Hopkins, la petite nouvelle, beaucoup trop maigre, qui venait d’emménager au 99 Road Street, dans la petite maison avec ses deux mamans. Elle n'était personne, elle ne voulait pas faire de bruit, pas faire de son histoire une chose extraordinaire, elle ne voulait surtout pas que les gens la remarquent, elle voulait passer inaperçu, elle ne voulait plus être la Joey de Londres. Elle ne voulait que la tranquillité.
Et puis elle se retourna. Elle pivota, se retrouva face à ce garçon, un fils à papa, bien propre sur lui. Il était le genre de garçon que les filles présentent à leurs parents, le genre de garçon qu'il faut présenter à ses parents, le genre de garçon que l'on est sur à deux milles pour-cent que nos parents vont apprécier. Il était ce genre de garçon ennuyeux, sur lequel Joey ne s'attardait pas. Les fils à papa très peux pour elle. Elle le dévisagea donc, le relookant, détaillant la moindre parcelle de son corps recouverte de belle chaussure vernis, d'un jean bien coupé, d'une chemise, d'un trench-coat et d'une coiffure parfaitement en place. Il était trop bien, pas pour elle, juste trop bien. Elle n'aimait pas ça : la perfection. Pour elle cette notion n'existait pas, même dans les films. La perfection l'effrayait. Elle préférait cent fois sortir avec un garçon bourré de cicatrice, de défaut avec des vêtements qui datent de la deuxième guerres mondiales, au niveau de l’usure, que de sortir avec ce genre de garçon. Elle ne voulait donc pas s'attarder devant lui. Elle n'avait d'ailleurs pas enlever ses écouteurs, signe qu'elle n'était pas du tout en condition pour l'écouter la draguer. Et surtout elle était prête à repartir vers sa salle de classe à tout moment. Elle était préparée à toutes les éventualités.

– Tu ne sais pas parler ?! Demanda le garçon, sur la défensive.

Comme s'il avait besoin de se sentir plus puissant, plus grand, qu'elle. Comme s'il avait peur, comme s'il n'était qu'un petit garçon devant son père qui était prêt à le battre. Alors qu'il n'avait aucune raison de se sentir inférieur à elle, Joey était vulnérable par sa carrure. Elle était petite, maigre, trop maigre, elle était fragile, cassable.

– Oh, je te parle ! Répond.

Elle attendait un ''Wesh'', il se sentait mal, elle le ressentait. Et elle aurait voulu lui dire « Je ne parle que lorsque c'est nécessaire » mais cela aurait été brisé sa première règle de conduite, parler pouvoir ne rien dire. Joey n'était pas du tout fan des bavardages, des petites conversations totalement inutiles, la drague, les discutions entre copines à l'heure du déjeuner, les ragots. Non, elle détestait ça. Pas depuis toujours, mais depuis assez longtemps pour avoir fait une règle de cela. Alors elle se tu, ne répondant pas au garçon, le laissant sur sa faim. Le laissant s'imaginait ce qui pouvait bien se passer dans son cerveau, dans son esprit, à ce moment précis. Pourtant il ne pouvait pas savoir réellement, c'était frustrant. Elle adorait ça, ce pouvoir qu'elle avait sur cet inconnu dont elle ignorait tout. Elle jubilait intérieurement.
Finalement, sans sourire, sans un mot, elle se retourna et continua sa marche, dans le couloir.
Laissant ce fils à papa s'imaginait toute sorte de chose.

***

Sans avoir eut à parler à qui que ce soit, Joey avait été invitée à une fête. Rien de bien méchant, rien qui puisse ressembler, de près ou de loin, à une soirée du style Projet x. Non ce n'était rien d'autre qu'une soirée banale d'un vendredi soir dans une maison banale d'un étudiant banale dont les parents sont partis pour le week-end, faisant confiance à leur cher et tendre petite garçon, en ne s'imaginant pas une seule seconde ce qu'il pouvait être capable de faire. Et pourtant il n'était que vingt-et-une heures et, déjà, une bonne vingtaine d'adolescents, agglutiné autour de la piscine, sombrait dans un état second dû à l'alcool qui coulait à flot dans la cuisine. Le reste de la fête se déroulait dans la maison. Éparpillé entre le salon, la mini boite de nuit, la cuisine, le coin des junkies et des alcooliques, et l'étage avec les chambres, le coin des amoureux en manque d'amour propre. À l'étage, au moins deux filles allaient perdre leur virginité ce soir, c'était une statistique que s'était amusé à calculer Joey à une des nombreuses soirées auquel elle avait eu l'ocassion de participer au cours de sa vie Londonienne.
La jeune fille venait d'arriver, elle se permit d'entrer dans la demeure sans même utiliser la sonnette, de toute manière la porte était grande ouverte et tout un tas de jeunes entrait et sortait comme bon leur semblait. Elle entra donc dans la grande maison, tentant d'éviter les fêtards qui se bousculait pour monter à l'étage, atteindre la cuisine ou rejoindre les toilettes en espérant ne pas déverser tous ce qu'ils avaient bu en moins d'une heure sur la moquette neuve de la propriétaire de la maison.
Joey, quant à elle, continuait à avancer dans la maison. La musique était beaucoup trop forte, elle ne s'entendait qu'à peine penser, rien avoir avec la scène du couloir, qui s'était déroulée dans l'après midi. Elle était comme désorientée. Elle avança tout de même jusqu'à la cuisine, s'appuyant contre la tête lorsqu'elle l'atteignit. Elle ferma les yeux quelques secondes, comme pour ranger mentalement ses idées, ses pensées. Elle inspira profondément et rouvrit les yeux rapidement, passant en revu la pièce. Des jeunes, encore des jeunes. Ils ne devaient pas être bien vieux, sûrement pas l'âge d'être à une fête ou l'alcool suintait presque des murs. Mais elle s'en moquait, elle non plus n'avait pas l'âge, et même si elle l'avait eu, ce n'était pas son problème, mais plutôt de l'imbécile qui avait laissé sa fête dégénérer. Sa main appuyée sur la table, où la famille qui devait vivre ici devait avoir pour habitude de prendre ses repas en famille, voir même de remercier dieu pour ce qu'ils avaient à manger, Joey scanna les différents alcools qui se trouvait à la place des mets que la famille devait avoir pour habitude de déguster. Mais avant d'avoir eu le temps de faire un choix entre la vodka oasis et le bon vieux whisky coca, un garçon lui tendit un verre. Elle avait bien remarquer une ombre servir un verre, mais elle n'y avait pas fait attention plus que cela, trop préoccupée à essayer de ne pas penser. Elle attrapa le verre et remonta le regard de la main qui lui tendait le verre jusqu'au visage à qui appartenait la-dite main. Elle fut à moitié étonnée de voir le visage parfaitement parfait, zéro défaut, du garçon du couloir. « Génial » pensa-t-elle en roulant des yeux.

– Salut. Dit-il simplement.

De toute manière il aurait pu dire tout ce qu'il voulait, Joey était totalement incapable d'entendre quoi que ce soit avec le brouhaha ambiant. La musique que crachait les enceintes, se trouvant dans le salon, était beaucoup trop forte. Mais elle n'avait absolument rien à dire à ce sujet, alors elle se contentait de subir la mauvaise Dubstep qui passait.

– J'espère que mon petite cocktail maison te plaira, continua le garçon comme si elle était intéressée d'entendre son plan drague.

Mais évidemment elle ne l'était pas, prête à l'écouter, pas plus que cette après-midi dans le couloir, pas plus que jamais. Joey pencha la tête au dessus de son verre, approcha son nez de la mixture jaunâtre qui stagnait à l'intérieur du verre en plastique rouge. Cela sentait fort, de toute manière il y avait forcément de l'alcool dedans, beaucoup d'alcool. De quoi assommer un éléphant en une seule et unique gorgée. Essayait-il de la soûler ? Sans aucun doute, elle en aurait mit sa main à coupé. Et finir dans une cave en petite morceau n'était pas dans ses plans.

– Aller, va-y. Bois. Ne fait pas ta tapette, bébé, encouragea-t-il accompagné d'un signe de la tête.

Bébé ? Tapette ? Est-ce qu'il venait réellement de dire ces mots-là ? A elle ? Il était idiot. Et c'est en lui décrochant son premier sourire que Joey renversa joyeusement le contenu du verre, gentiment offert par cet idiot, sur le carrelage de la cuisine. Elle s'en moquait bien de savoir si le sol allait devoir être récuré à la petite cuillère pour qu'il puisse être à nouveau propre, elle s'en contre fichait de savoir si le sol allait peguait pendant toute l'année à venir, elle n'en avait strictement rien à faire. Tout ce qu'elle voulait c'était faire comprendre à ce fils à papa qui devait avoir tout ce dont il avait envie en un seul et unique claquement de doigt, qu'elle n'était pas une proie facile, voir même qu'elle n'était pas une proie du tout. Elle voulait lui faire comprendre qu'elle ne jouait pas à son stupide jeu.
Et ce fut sur ce geste qui en disait long sur ce qu'elle pensait de ce petit prétentieux, qu'elle tourna les talons, bien décidée à explorer le reste de la maison. Mais avant cela elle attrapa une bouteille qui traînait sur la table avant de sortir de la cuisine et de se faufiler dans le salon où des jeunes dansaient, ou du moins essayait de tenir debout. Pathétique, pensa Joey en sortant de la pièce par la bain vitrée. Elle se retrouva dehors, dans le magnifique jardin de la propriété. Il comportait une piscine, un cabanon et un arbre dans lequel la jeune fille aurait adoré jouer dans son enfance. Elle y voyait bien un cabane en bois, une tanière, une cachette, son refuge à elle. Mais elle fut coupé dans son moment de nostalgie, par un garçon. Il venait de passer son bras autour de ses épaules. Il devait être pas mal éméché vu la manière dont il tenait son verre, beaucoup trop haut, et la manière dont il se tenait, tout simplement. Il tanguait légèrement de droite à gauche. Elle le retenu en posa sa main sur son torse, puis, elle l'emmena s'asseoir au bord de la piscine, plongea ses pieds dans l'eau glacée.

– Merci, bredouilla-t-il en souriant bêtement à Joey.

« De rien » pensa-t-elle. Il essayait de garder les yeux ouvert, mais cela semblait être un exercice plutôt difficile pour lui. Cela fit sourire Joey. Elle le trouvait mignon, craquant. Il avait l'air heureux, réellement heureux, et pas seulement parce qu'il devait être au bord du coma éthylique, mais simplement parce qu'il devait être comme ça dans sa vie quotidienne, du levé au couché, pendant les heures de classes, même pendant les cours de math ou de littérature il devait être le genre de garçon à regarder bêtement par la fenêtre s'imaginant sauter d'un nuage à l'autre.
Joey l'observait, elle avait ses yeux plongeaient dans les siens, elle essayait de le décrypter et elle avait l'impression d'être plutôt douée à ce jeu-là. Du moins elle aurait pu en avoir la confirmation si une voix n'était pas venue interrompre.

– Eh, gamin, dégage de là tu veux.

Le gamin en question leva la tête et sourit à nouveau à l'intrus, mais cela ne dura pas longtemps. L'expression de son visage changea radicalement, comme s'il venait de voir un fantôme ou comme s'il venait de tomber nez-à-nez avec le plus grand tueur en série de tous les temps, comme si une prostituée était tombée sur Jack L'éventreur un soir d'hiver. D'ailleurs il se leva d'un bond et rentra dans la maison, sans tomber une seule fois. Joey se retourna, leva le regard et vis, encore une fois et à son plus grand malheur, le cher fils à papa. Il la suivait ? Il avait été mit au monde pour rendre sa vie encore plus chiante que ce qu'elle n'était déjà, elle ne voyait pas d'autre explication à cet harcèlement constant. Elle interrogea le garçon du regard, qu'est-ce qu'il voulait, encore ?

– Mme Perkins ne va pas être contente lorsqu'elle va rentrer d'Italie. Son carrelage est foutue, tu sais, dit-il comme si elle savait qui était Mme Perkins, m'enfin tu t'en fiches toi.

Exactement, elle s'en fichait, elle s'en moquait, elle s'en badigeonnait allègrement les couilles avec le pinceau de l'indifférence, même.

– Tu ne parles pas beaucoup toi, serais-tu muette ? J'ai toujours voulu le faire avec une muette. Ce doit être dément ! Continua-t-il, se faisant déjà des plans loufoque et totalement tordu dans sa tête. Ça doit être comme le faire avec des jumelles, mais sans le son. Ce doit être comme regarder un porno, mais en muet...

Joey eut un petit rire forcé, les pires conneries qu'elle n'avait jamais entendu de sa vie, elle muette ? S'il savait. Sauf qu'il ne savait pas. Alors elle ne dit rien, se contentant de sourire en plissant les yeux et en tournant la tête sur le côté, signe qu'elle se moquait éperdument de ce qu'il pouvait penser, puis elle se leva et se dirigea vers l'entrée de la maison, pour pouvoir rentrer chez elle, cette fête craignait.

– Eh ! Je peux au moins savoir ton nom ?!


***

Joey poussa la porte d'entrée, elle était enfin chez elle. Le silence était revenu dans sa tête, tout était si calme, si apaisant. Elle se sentait bien, beaucoup mieux qu'à cette fête débile. Chez elle, elle était en sécurité, en terre connue, dans un environnement qui lui était familier. Les gens qui se trouvait là la connaissait, elle les connaissait, ils savaient comment elle était, comment elle réagissait, ce qu'elle avait vécut, son histoire, toutes les choses par lesquelles elle était passée. Elle n'avait pas à jouer un rôle, elle pouvait enfin être elle-même. Et surtout personne ne venait lui parler, ou presque.

– José ! Josefine c'est toi ?! Cria une voix à l'étage.

La jeune fille roula des yeux, ne prenant pas la peine de répondre. Forcément que c'était elle, qui est-ce que cela pouvait être d'autre ? Charlotte peut-être ? Faut arrêter de jouer à l'idiot, même si le monde est idiot. Nos vies sont aussi inutiles que des lapins, nos vies sont merdiques, de toute manière c'est un monde de merde, qui tire à sa fin.
Joey monta l'escalier qui se trouvait en face de la porte d'entrée, il était en colimaçon et donnait sur le deuxième étage de la maison, la chambre de ses chères mères, leur salle de bain, une chambre d'amis, un bazar et puis un deuxième escaliers pour enfin arriver à sa chambre, son repère. Pendant le cours instant où elle traversa le couloir qui permettait de rejoindre le second escalier, une tête apparue à la porte de la chambre de ses mères.

– Bonjour chérie, dit-elle d'une voix douce, bonne soirée ?

Elle avait l'air réellement intéressée de savoir si, oui ou non, elle avait passé une bonne soirée. Mais ce n'était pas assez pour répondre, rien n'était jamais assez. Joey haussa des épaules et continua de marcher, de toute manière elle ne s'était jamais arrêtée.
Finalement elle arriva dans sa chambre, gravissant la dernière marche de l'escalier en bois qui grinçait beaucoup trop à son goût. Elle était enfin seule, seule avec elle-même, seule avec elle.
Josefine retira son tee-shirt, enleva ses chaussures Timberland, retira son jean et s'allongea, en sous- vêtement, sur son lit, fixant le plafond recouvert d'étoiles fluorescente. Et là, à ce moment précis, elle sourit. Elle était heureuse, heureuse d'être là, dans sa chambre, avec elle.

– J'ai passé une soirée horrible, commença-t-elle.

Elle avait la voix cassée exactement comme celle du garçon de l'après midi, sûrement à cause des cigarettes qu'elle fumait, sûrement à cause des cris qu'elle poussait constamment lorsqu'elle était plus jeune. Dans tous les cas, elle avait la voix cassé et ça elle ne pouvait pas le changer.

– Vraiment, on peut même englober la journée entière là dedans. Non, la semaine, le mois, les trois derniers mois, termina-t-elle comme si elle avait commencé une bataille verbale avec elle-même. Oui, ces trois derniers mois on était les pires de ma vie. Franchement Chars. Enfin bref, tu le sais déjà tout ça, je te le répètes assez souvent comme ça. En tout cas tu aurais dû voir sa tête, lorsque je ne lui ai pas répondit. Il a essayait pourtant, mainte et mainte fois. Il n'était pas du genre à lâcher l'affaire ! Et puis j'ai renversé mon verre au sol, je suis sûre qu'il y avait quelque chose dans ce verre, un truc pas net, je ne le sens pas ce mecs, ce merdeux de fils à papa. Écœurant, tu l'aurais détesté, haï, tu lui aurais envoyé des boules de gommes dans les têtes en riant. Et j'aurais ri à mon tour, à l'uni son, mêlant mon rire au tien, ne faisant plus qu'un, dit-elle une pointe de nostalgie dans la voix. Enfin tu n'étais pas là. Et puis il y avait ce garçon, à cette fête. Il était adorable, mignon, tu l'aurais adoré, tu aurais voulu lui offrir des milliers de baisers, parcourant son corps, explorant ses moindres recoins avec tes lèvres, l'enveloppant avec tes bras. Il se serait sentit chez lui, auprès de toi. Mais tu n'étais pas là. Tu n'es jamais là, tu n'es plus là, Chars. Tu me manques...

Joey tourna la tête vers la droite, releva la tête et posa son regard, brouillé par les larmes, sur sa table de chevet sur laquelle reposait une photo. Deux jeunes filles étaient assise face à la mer, riant, les cheveux au vent. Elles souriaient à l'objectif, heureuse.

– Je t'aime Chars, tu me manques, tu sais.

Une larme coula le long du visage de Joey. Chars était sa meilleure amie, était parce qu'elle est morte dans un accident de voiture il y a trois mois de cela, par sa faute.
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