3h45 du matin, Elouna soufflait enfin, et sa fumée de cigarette formait un halo agréable au dessus de sa tête. Elle vérifia l'heure sur son portable, appuyée contre le mûr de la banque qui faisait face au bar où elle travaillait. Évidement, Kat était en retard, comme toujours. Demain matin, la jeune fille ne travaillait pas, elle avait donc promis à sa meilleure amie qu'elles iraient finir la soirée au bord du lac, les pieds trempés, les poumons pleins de marijuana et les yeux flous. Mais quand Kat avait une journée de repos, elle en profitait pour dormir, jusqu'à très tard. Et ce soir, ça n'avait pas fait exception. Ça ne servait à rien de lui envoyer des messages, ni de l'appeler, de toute façon, elle ne répondra même pas. Elouna s'impatientait déjà un peu, elle attrapa son casque qui trônait à ses pieds et fit quelques pas pour rejoindre son scooter qu'elle garait toujours à côté de la banque. Elle s'assit sur la selle et continua à tirer quelques lattes sur sa cigarette qu'elle aurait bien troqué contre un joint. Mais, il ne lui restait pas grand chose, de quoi tenir la soirée et pas se permettre un petit écart. La blonde contempla la place autour d'elle, il y avait toujours les mêmes personnes, des touristes, des jeunes d'ici, des vieux aussi qui parlaient trop fort. Quand elle travaillait elle n'y prêtait pas attention, maintenant qu'elle en avait une vue extérieur, elle trouvait ça franchement désagréable. Elle se sentit soudainement observé, et même si elle avait l'habitude d'être jugé de la tête au pied, là c'était tout un groupe qui l'observait et de façon pas très discrète. Loin de se laisser démonter, elle se mit à les fixer tour à tour, en rependant sa fumée autour d'elle de façon très explicite. D'accord, comme cela, on aurait dit une chauffeuse de trottoir, mais parfois, ça l'amusait bien de faire ça. Surtout que ce petit groupe, elle l'avait déjà vu. Ils avaient bu deux fois d'affilés dans son bar, c'était toujours installé à la grande table, ils avaient toujours l'air classe mais trop défoncés. Pour une fois, elle ne fit pas attention aux détails et fut interrompus par Kat qui arrivait enfin.

« Merde, j'ai faillit attendre » pesta-t-elle en arrivant. Elouna dut se retenir de lui envoyer une claque dans la figure. Si sa meilleure amie avait la parole rare, elle avait aussi le don d'énerver et de répondre à côté de la plaque en permanence. Cette fois-ci, Elouna l'a ferma et se contenta de descendre de son scooter afin d'enlever la béquille et de filer derechef vers une toute autre destination. Loin du forum, loin de tous ces gens trop insistants. Mais Kat l'entendait d'une autre manière puisqu'elle demanda quelques secondes après : « On reste quelques minutes, le temps que je me ramète du long trajet que je viens de faire ? » aussitôt, Elouna haussa un sourcil interrogateur, Kat devait être complétement bourrée, une fois de plus, elle venait de constituer une phrase de plus d'un mot et assez rapidement, tellement étonnant qu'Elouna ne trouva rien à répondre et se rassit aussitôt. La blonde proposa une clope à la brune qui l'accepta et l'alluma juste après. Elouna écrasa la sienne au sol avec ses jolies tennis en toiles et elle fixa le sol l'instant d'après. Kat fumait en silence, Kat était le silence incarné à vrai dire et Elouna l'acceptait. Quand elle n'était pas dans son heure de calme, Kat lui apportait une petite dos de tranquillité, même quand elle était soûl. Un scooter passa devant elle, elles reconnurent la personne dessus et elles éclatèrent de rire, peut-être trop fort puisqu'il fit le tour de la place et s'arrêta devant elles. Elouna soupira bruyamment tandis que Kat avait une envie furieuse de rire.

C'était Gaël, même s'il enleva son casque et coupa le contact, elles l'avaient reconnu. Son scooter était orange, moche, aussi moche que lui sûrement. En fait, Gaël n'était pas moche en soit, c'était sa personnalité, sa façon d'être, sa façon de se comporter qui était entièrement laide. Il avait toujours fait parti de la petite bande d'amis, mais avait toujours été celui que l'on invitait pas forcément, que l'on aimait pas forcément mais qui était là pour amener l'équilibre. C'était le mec lourd et lourd ça il l'était totalement avec Elouna. Depuis près de six ans, il lui avait demandé sous toutes les formes du monde de sortir avec lui, puis ça avait dérivé dans « Elouna couche avec moi, juste une fois » et bien entendu, Elouna avait toujours refusé. Et, depuis une semaine, il revenait bien trop à la charge et Elouna commençait sérieusement à perdre de son sans froid. Pour en revenir à sa laideur, Gaël n'était pas foncièrement moche physiquement, une peau bien matte, un assez jolie visage, des yeux vert et une bouche pleine. Non vraiment, il n'était pas moche mais loin d'être le genre d'Elouna, même avec dix pétards fumés. « Alors Elouna t'as réfléchit à ma proposition ? », il lança ça en faisant rouler à l'aide de ses pieds son scooter sur le trottoir près d'elles. Aussitôt la blonde leva les yeux au ciel, elle cherchait de l'aider, n'importe où, même vers Kat qui souriait légèrement. Celle-ci fixait un point derrière l'épaule de Gaël que la blonde suivit machinalement, c'était peut-être une connaissance, un ami, quand il y avait les autres de la bande Gaël l'a fermait. Mais non, Kat regardait deux garçons qui retiraient des sous à côté, rien d'intéressant et Elouna détourna le regard pour affronter celui de Gaël, qui, impatient ajouta : « Allez fait pas la prude El, je sais très bien que tu baisses la culotte pour un peu de beuh, j'en ai si tu veux ». Kat arrêtait de sourire et Elouna fit un pas en avant, pointant un doigt accusateur vers Gaël qu'elle baissa aussitôt, Kat lui avait fait remarquer plusieurs fois à quel point cela était ridicule. Et elle s'écria presque : « Putain mais t'es bouché à la fin ? Je veux pas, c'est clair ? », Kat éclata de rire, « Clair, c'est mon nom d'famille », elle pouffa aussitôt mais s'arrêta après avoir reçu un regard noir de la part de son amie.

« C'est pourtant pas c'que j'ai entendu » ajouta Gaël en glissant sous ses mots innocents pleins de sous entendus. Il fit un petit sourire. Elouna était à bout de nerfs, les ''on-dit'' commençaient sérieusement à la soûler. Elle avait envie de le frapper, de lui faire regretter tout ses mots. Les uns après les autres, elle se mordit la lèvre et regarda à nouveau par dessus l'épaule de son assaillant. Les garçons étaient toujours là, il y avait l'autre connard d'hier soir, et il l'a regardait étrangement tandis que son pote se battait contre le distributeur. Ses yeux noirs lui redonnèrent un courage étrange et elle s'avança jusqu'à Gaël, déterminée : « J'en ai rien à foutre de ce que disent les autres, maintenant file de là, tu déranges ». Pour autant, Gaël ne broncha pas, Kat lança sa clope plus loin et dépassa Elouna, elle attrapa son sac et le balança violemment sur Gaël qui chancela et descendit de son scooter. Son sac tomba à terre et son contenu se rependu au sol. Elouna n'avait pas compris pour cela, il y aurait fallut que Kat comprenne elle-même son geste. Maintenant, elle avait un peu peur puisque Gaël venait presque se coller contre elle en fronçant les sourcils. D'accord, là, il était moins moche et ressemblait à un psychopathe.

Réflexe ou pas, Kat plaça Elouna entre elle et Gaël, un peu bête quand on sait qu'Elouna fait un mètre moins vingt debout. Mais Kat, malgré tout, savait ce qu'elle faisait, Elouna malgré sa petite taille et sa force inexistante ne se laissait jamais impressionné et semblait à cet instant ne même pas avoir peur. « Qu'est-ce que t'as la blonde pleurnicheuse ? C'est quoi ton problème, j'pensais que depuis que ton frère avait canné tu étais un peu plus disponible sur le marché » cracha le garçon harmonieusement. Elouna ne réfléchit pas, sa main se lève en l'air et claque sur la joue de Gaël. Maintenant, elle attendait les représailles. Gaël était connu pour frapper quand on frappe, surtout les êtes faibles, donc Elouna. Elle ferma les yeux par réflexe alors qu'elle voyait la main du garçon se lever à son tour en sa direction. La blonde compta trois secondes dans sa tête et ouvrit un œil, puis l'autre lorsqu'elle constata que le garçon n'était plus dans son champ de vision. Enfin, il y avait bien quelqu'un mais pas lui. Un garçon de dos, un sweat gris, une casquette sur la tête retournée, un jogging bleue foncé, des nike au pied, le garçon de la banque qui l'observait, le connard de la veille, la tâche de naissance près du pouce. Et, au sol, Gaël qui se tient le nez en gémissant légèrement. Le dénommé Nek cracha assez violemment sur le garçon encore au sol et lança : « Jamais tu frappes une meuf t'as compris sale merde ? Même si c'est la plus grosse tass-pé de l'univers tu l'a touche pas, pigé ? », il se retourna vers les filles, et pinça la joue d'Elouna avec son pouce en souriant, confiant. Une fois de plus, elle n'arriva pas à bouger, ou même à réfléchir. « Putain Ken ! Tu galères, arrête de frapper n'importe qui un peu ». C'était son copain qui venait de parler, il avait l'air un peu plus terre à terre que '' Ken'', non, il avait l'air un peu plus fou mais beaucoup moins bagarreur, il s'approcha du petit groupe et tandis que Gaël tentait de se relever, Nek l'arrêta dans son geste en lui écrasant le ventre avec son pied « Reste par terre ma gueule, ça te ferra du bien un peu ».

« Euh, merci ? », Elouna intervenait enfin, légèrement sonnée, elle n'osait même pas poser les yeux sur Gaël. « Mais c'qui ces meufs ? » Demanda dans la foulée le deuxième garçon qui crachait près de la tête de Gaël et s'allumait une cigarette. « Comment tu parles Jean-Charles ? », répondit Kat un peu énervée que ce garçon qui avait toutes les hallures bourgeoises du monde parle de la sorte, aussitôt l'interpelé éclata de rire et balança : « Comment tu connais mon prénom ? ». Maintenant, Elouna voulait vraiment déguerpir, elle aurait pût, elle avait remercié son sauveteur un peu trop violent, Kat avait finit sa clope. C'était presque okay, mais '' Jean-Charles'' relançait Nek sur l'identité des filles et celui-ci répondit : « C'est soleil et sa copine voyons », « Je ne m'appelle pas soleil », souffla Elouna en s'empêchant de lever les yeux au ciel, Kat dans son plus grand malheur parla à son tour : « Et moi, mon prénom c'pas copine ». Les autres se regardèrent une seconde d'incompréhension, Elouna sourit doucement, elle avait l'habitude de ça, pas eux. Mais Nek ne se laissa pas démonter : « On fait un deal », il fut couper par Gaël qui tentait à nouveau de se relever mais fut rappeler à l'ordre lorsqu'il lui recracha à nouveau dessus, « On vous dit nos vrais prénoms, vous faites de même », Kat leva un sourcil, « Si ça vous permet de mieux dormir …», « et si ça nous permet de se barrer », ajouta Elouna en apparté.
« Alors, alors ? », demanda le garçon aux yeux noirs en souriant davantage.

Kat n'a pas envie de donner son vrai prénom et elle est presque sûre que cela n'enchante pas sa meilleure amie. Pourtant, c'est la première chose qu'elle crache. « V'là Elouna. » commence-t-elle en faisant un signe de la tête vers son ami. « Alors t'vois avec ton surnom d'merde volé à son patron au prénom d'merde t'étais pas très loin. » Kat adore être vulgaire, ça lui donne de l'assurance, c'est sa défense. C'est ça ou elle ne parle pas. Le garçon en face d'elle lève un sourcil, mais ne dit rien. C'est son pote qui ouvre la bouche, à sa place « Comment tu parles Jean-Charles ? » Est-ce que c'est censé être drôle ? En tout cas c'est loin de faire rire la personne qui a énoncé ces mots quelques minutes plus tôt. Elle regarde le Jean-Charles en haussant un sourcil et avec un regard d'autoroute. « S-T-P y'a copyright sur les mots qui sortent de ma bouche, alors tu arrêtes d'faire le jaloux. Et inventes toi un flow, p'tit babtou. » Aucune idée d'où elle sort tous ces mots, mais c'est très certainement que la bouteille qu'elle a trouvé dans un coin de sa chambre un peu plus tôt. Le garçon qui écrase, avec son pied, Gaël laisse échapper un petit rire moqueur. « Ok » C'était plus un mot pour clore la conversation, qu'autre chose. Au fond il a eu ce qu'il voulait, il sait comment la belle frangé se prénomme, le reste n'a plus d'importance. Il enlève doucement son pied du ventre de Gaël avant de se retourner. «  Au faites, toujours pas de nouvelle de mon téléphone? » demande le garçon qui accompagnait le dure à cuire. Elouna répond négativement de la tête, pourtant Kat, elle, a une idée d'où se trouve le dit téléphone, ou du moins elle s'est qu'hier un téléphone a été volé au Suga. Et pour prendre une position plutôt dramatique, elle pose son pied sur abdomen de Gaël, le plaquant à nouveau au sol, avant de se remémorer les faits de ce matin. En effet si elle était arrivée en retard sur la place, c'était parce qu'elle avait dû pester contre un petit merdeux qui l'avait réveillé.

Une sonnerie, une musique de rap totalement débile. D'ordinaire, rien que le son d'une musique l'aurait fait partir au quart de tour. Une boule de nerf, d'énervement aurait dû se former au fond du ventre de la jeune fille. Mais là, elle était en train de dormir et avec son sommeil lourd elle n'entendait pas ce qu'il se passait autour. Ce n'est que lorsque sa sœur est rentrée dans sa chambre en criant qu'elle se réveilla enfin. « Putain Katherine ! Jamais tu décroches les portables que tu voles?! » Kat ouvre un œil, observe sa sœur, avant de se tourner dans son lit, sans un mot, pour finir sa nuit. Mais ce n'est pas de l'avis de la petite sœur qui enlève la couette de Kat avant lui balançant le téléphone à la gueule. « Koraline sur ma vie ta gueule et dégage ! » La dénommée Koraline offre le majeur à sa sœur avant de tourner les talons et de sortir de la pièce. Kat tire la couverture sur son petit corps frêle et tâtonne pour trouver le téléphone que lui a balancé sa sœur quelques secondes plus tôt. Une fois l'appareil entre les mains elle le déverrouille et se rend compte qu'il y a une bonne dizaine d'appel en absence. Le nom de ''Camille la pute'' revient souvent. Un sourire se forme sur ses lèvres à la lecture du nom. Elle trouve ça plutôt marrant d'insulter ses amis à leur insu sur son téléphone portable. Puis, elle appuie sur le nom et appelle ce contact qui harcèle depuis trop longtemps déjà. Une, deux, trois tonalité et quelqu'un décroche. Un silence s'installe entre les deux interlocuteurs, Kat faisant exprès de respirer trop fort, comme elle l'avait vu faire dans les films de mafia. Puis la personne au bout du fil, un garçon, se décide à parler. « Ouais c'est qui? » Très polie, elle adore. « Comment ça tu te souviens pas d'moi ?! Franchement, Camille, j'pensais que tu pourrais te souvenir de moi quand même ! » Le garçon au bout du fil ne dit rien, alors Kat reprend « Bref, qu'est-ce qu'tu veux? » Question des plus idiotes lorsque l'on sait que c'est elle qui appelle. « Rend l'téléphone à mon frère. » Toujours aussi polie. Pas un s'il te plait, pas un merci, rien. Depuis quand Katherine céder aussi facilement. D'ailleurs elle décolle l'appareil de son oreille et met fin à l'appel. Il voulait être poli ? Elle pouvait l'être aussi.

Après s'être remémoré les événements qui s'étaient passés il y à peine quelques heures, Kat pose enfin le regard sur Gaël, qui avait dû se sentir drôlement invisible pendant tout ce temps. Elle lui fait un signe de la tête avant de dire « Ça va, c'est confortable l'sol ? » Elle n'attend aucune réponse, c'est pourquoi elle relève la tête aussitôt pour poser le regard sur les deux étrangers. D'ailleurs l'un d'eux se penche pour ramasser un objet. « Putain c'est mon portable! » Kat sourit au garçon avant de dire : « T'en veux combien ? J'ten donne 700€ sans les applis. » Elle adore marchander les objets qu'elle vole. Kat fait quelques pas vers le propriétaire de l'iPhone, laissant Gaël se relever. « Mais j'l'ai acheté bien moins cher que ça. » + « T'as qu'à pas laisser trainer tes affaires, boloss. » Kat s'avance encore, ramassant ses affaires au fur et à mesure, elle arrache aussi le portable des mains du garçon. « Reprendre c'est voler. » Lâche Kat avant de se retourner vers Elouna. « Bon t'as fini là ? Putain on peut aller juste se poser au lac ? » Kat hoche la tête pas très convaincue. Elouna s'avance vers sa vespa et enfile son casque. Kat fait de même, son amie démarre le véhicule. Pourtant, le garçon à qui on a volé le téléphone n'est pas d'accord pour en rester là. Alors, il s'avance vers Kat, lui attrape le bras et lui lance : « T'me rends mon téléphone, ok?! » À croire qu'il n'est pas du genre à suivre les conseils de son ami. Kat donne un grand coup de bras afin d'essayer de se détacher de l'emprise du petit, puis elle commence à se défendre verbalement, beaucoup moins sûre de sa force que Elouna. « Mais qu'est ce que tu vas faire ! Déjà t'as douze ans, en plus tu suis même pas les conseils du mec qui sait pas où se trouve le coiffeur. Alors arrête de faire l'mec, ok. » + « Toi arrête de faire la meuf ! Rend moi l'téléphone. » Un sourire moqueur se forme sur le visage de Kat avant qu'elle se retourne pour avoir l'appuie de Elouna. Hors, elle n'était plus là. Gaël aussi a déguerpi, laissant Kat toute seule. « Sympa la copine, n'est ce pas. » Kat avait envie d'envoyer une droite dans la figure de ce gamin, mais elle sait très bien qu'elle se ferait plus mal qu'autre chose. C'est alors que son pote vient à la rescousse du petit. « C'est bon, on s'calme. Charles tais toi deux minutes. Et comment tu t'appelles toi ?  » Kat lève les sourcils, pour la énième fois de la soirée. Elle avait même pas capté qu'elle ne s'était pas présenté. « Filuna, j'suppose qu'lui c'est Charles et toi ? » + « Maël. Bon tu veux pas faire la gentille et lui rentre son téléphone ? » + « Laisse tomber, elle est trop têtue ! J'suis sûre c'est l'seul moyen qu'elle a pour pécho des mecs. En tout cas ça m'étonnerais pas, avec un nom d'pokémon y'a moyen qu'elle voit pas des tebi souvent ! » Insolent, comme elle les déteste. « Sur ma vie, si ton pote Ingalls il se tait pas j'vais l'renvoyer chez vous rapide ! » + « Franchement, excuse le, mais c'est une vraie tache. Même, pour m'faire pardonner j'vais voir avec mon pote si on peut pas te ramener. » Kat n'était pas vraiment pour l'idée, mais au fond c'est toujours mieux que de rentrer à pieds.