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 I. dans l'bar

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babite
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le soleil - 해
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MessageSujet: I. dans l'bar   I. dans l'bar EmptySam 8 Juin - 15:37

katie-kat
vie monotone, je te baise
Une jeune fille au bar, une salle pleine.
Des serveurs et serveuses qui s'activent de part et d'autre de la pièce. La vie a prit possession de l'endroit, les rires, les cris, les demandes et les réponses, le bonheur et le chagrin. Toutes ces choses sont présentes ici. Un client demande un verre au serveur, un garçon se décide enfin à demander à son ami s'il ressent lui aussi la tension sexuelle entre eux, le serveur acquisse, l'ami refuse. L'ami est triste, mais la jeune fille qui fourre sa langue au fond de la gorge de son amoureux à l'air heureuse. Beaucoup plus que la fille qui les observent, du coin de l’œil, depuis le début de la soirée.
Pourtant, en regardant de plus près ce décors, on se rend compte que, depuis quelques heures déjà, il y a un élément qui ne va pas avec le reste. Il y a un être vivant dans cette pièce qui ne s'accorde pas avec l'environnement. Certes cela reste très subtile, mais si on est assez observateur on peut facilement se rendre compte, qu'assis au bar, il y a un être qui n'a pas l'air de vivre. Il ne bouge pas, respire à peine. Cela fait des heures qu'il est là, les jambes croisées, le regard vide. Personne n'est venu aborder cette personne de la soirée. Pourtant on aurait pu, toutes les conditions à ce genre d'attitude aurait pu être réunies. Elle est belle, elle est seule, elle a l'air de noyer son chagrin dans son verre d'alcool ; une proie facile, comme dirait un mec qui ne pense qu'avec son organe reproductif. Pourtant rien de tout cela ne s'est passé. Personne n'est venu l'aborder et ce n'est qu'une autre soirée, pour elle.
C'est toujours le même schéma. Elle se réveille beaucoup trop tard, alors que le soleil est déjà haut dans le ciel. C'est généralement sa sœur qui la réveille lorsqu'elle claque, beaucoup trop fort, la porte d'entrée du minuscule appartement. La musique qui sort du casque de la lycéenne pourrait réveiller le quartier entier, elle chantonne aussi et danse au rythme de la musique. La jeune fille, qui a dormi jusqu'en fin d'après-midi, grogne sans pour autant que ce soit destiné à quelqu'un en particulier, mise à part sa sœur, peut-être. Elle s'extirpe difficilement des bras de Morphée, soulevant la couette qui la tenue au chaud toute la journée, posant ses pieds sur le carrelage tiède. Elle s'étire, laissant apparaître un piercing au niveau du nombril, petit bijoux qu'elle s'était offert il y a quelques années déjà, pour ses seize ans pour être plus exact. L’apprentie danseuse/chanteuse entre, toujours, comme une furie dans la chambre, casque toujours visé sur la tête, tête qui oscille en cadence sur un morceau de pop beaucoup trop entendu sur les ondes radios. C'est toujours pareil. La fille au piercing grogne, à nouveau, mais sans dire un mot. Pas un bonjour, rien, un simple grognement, comme pour marquer son territoire. C'est seulement après quelques minutes, souvent parce que la chanson se termine, parfois parce que le regard lourd de jugement de sa sœur la fait sortir de son monde, que la sœur enlève son casque. Elle lâche, presque en criant, quelque chose comme « Je t'ai pas réveillé j'espère, Kat ! » Bien sûr que non. Mais ce n'est pas pour autant la dénommée Kat répond à sa sœur. Elle se contente de se lever et de sortir de la chambre, un peu comme un zombie. C'est à partir de là, et seulement à ce moment là, que l'on peut dire que la journée commence. Et seulement à ce moment-là. Pas avant, pas après. Les heures ne sont qu'un concept inventé par un humain qui s'ennuyait beaucoup trop, qui ne connaissait pas le concept de la défonce, qui n'avait rien d'autre que son esprit pour se divertir. Triste vie. Minuit ou six heures du soir, cela ne change rien au fait que la journée de Kat commence réellement. Après s'en suit le repas de la tonne d'animaux qui vivent dans l'appartement. Poissons, chat, chien. Tout ce dont un gosse peut rêver. Et ce n'est qu'après une bonne douche, un bon verre de n'importe quel alcool trouver dans l'appartement, que la jeune fille peut enfin se décider à sortir, histoire d'explorer le petit monde qu'elle ne connaît que trop bien. Parce qu'il ne faut pas croire, lorsqu'elle parle d'aventure cela ne veut pas dire partir vers des terres inconnues, mais simplement se faufiler entre la foule, de passant qui traîne dans les rue Arlésiennes, pour attendre le bar où travaille sa meilleure amie et ancienne belle-soeur pour continuer de ne rien faire. Et cela jusqu'à la fermeture du dit-bar.
L'horloge, accrochée derrière le bar, affiche minuit. Pour la plupart des gens c'est le début d'une journée, d'autre d'une nouvelle nuit, d'autre simplement une heure des plus banales. C'est le cas de notre protagoniste qui ne fait même pas attention aux douze coups, qui devrait retentir dans la pièce, recouvert par le bruit ambiant. Pourtant, personne n'a l'air de faire attention à la cacaphonie qui règne, comme si chaque personne se trouvait dans une alcôve privée, coupé du brouhaha extérieur. Fascinant. Ce n'est pas le cas de Kat, elle entend les bruit, elle reconnaît des mots lancés à la volé par les sudistes, les habitués, les nouveaux, les anciens, les touristes et les résidents. Souvent les mêmes mots, les mêmes phrases, les mêmes sujets de conversation qui reviennent en boucle sur les lèvres de ces jeunes et vieux, venus oublier la journée qui venait de se passer. Cela parler filles et garçons, boulot et école pour certains, problèmes personnels, sentimentaux et professionnels. Mais majoritairement c'était des personnes autour dont on parlait. Tu as vu la bonnasse là-bas?, Putain, je qué-ni sans soucis la bebom au bar, Le mec là-bas j'l'ai dans mon lit ce soir. Toujours la même chose, fatiguant.
« J'te remet la même chose ? » Une petite blonde, vraiment petite, vient d’apparaître dans le champ de vision de Kat, pourtant elle ne la voit pas. Elle ne l'avait pas vu arriver et absorbée par le bruit elle n'a même pas entendu ce qu'elle a dit. Elle est toujours perdue dans son monde, ailleurs, bien loin de ce bar pourri. « Luna ! » Comme une claque en pleine figure, la contraction du deuxième prénom de la fille assise au bar est arrivé à ses oreilles. La dénommée Luna lève les yeux du miroir, qu'elle fixait depuis trop longtemps déjà, avant de les poser sur la serveuse. DESCRIPTION. En somme, elle est magnifique. Luna adore détailler les gens, même si elle les connait depuis toujours, même si elle les croise tous les jours. Peut importe la fréquence, elle aime voir et revoir les petits détails qui font une personne qui elle est. Par exemple, la serveuse venait de se couper la frange. « Tu t'es coupé la frange. » Ce n'est pas une question, mais une affirmation qui ne demande pas de commentaire, comme pour dire ''oui je t'ai entendu, tu veux quoi.''. La serveuse lève les yeux au ciel et même si elle n'avait pas eu la réponse qu'elle attendait, elle sert un autre verre à l'habituée. Celle-ci gratifia son amie d'un sourire avant d'attraper son verre et de le porter à ses lèvres. « Merci Elouna. » C'était simple et sincère, du Kat tout craché. Elle n'est pas du genre à passer par quarante chemins, elle n'aime pas feindre les choses. Lorsqu'elle a quelque chose à dire elle aime que ce soit dit et fait, c'est tout, quoi de plus simple. Pourtant cela reste quelque chose d'assez difficile pour certaines personnes, soit. Elouna, la serveuse, attrape des verres qui se trouve derrière le bar et commence à les nettoyer avec un chiffon tout en se mettant à parler. « Les mecs dont je te parlais, ils sont là-bas. » Elle ajoute à ses mots un signe du menton en direction d'un groupe de garçon assis à l'autre bout du bar. « Dommage qu'ils ne soient pas dans mon secteur, j'aurais bien noté ton numéro sur l'addition. » Elle laisse échapper un petit rire avant d'attraper un nouveau verre. De son côté, Kat se retourne, pas forcément discrètement, afin de se faire une idée des dits-garçons. Mignon, mais ils trainent en bande et c'est loin d'être ce que la jeune fille préfère. « Le brun, avec les cheveux. J'suis passé à côté d'lui tout à l'heure. Mama qu'il est beau. » Toujours les mêmes sujets de conversation, les autres. Sans dire un mot, sans soutenir les propos de son ami, sans les contredire, Luna se retourne vers la serveuse et prend à nouveau une gorgée. Elle sent le liquide couler le long de sa gorge, elle le sent se frayer un chemin dans son corps. Elle le sent enflammer le chemin qu'il emprunte. Elle pose doucement le verre sur le bar tout en affirmant « Le mec là-bas, tu l'auras dans ton lit. Pas ce soir, mais tu l'auras. » Un sourire apparaît sur le visage de Luna et ce pour la première fois de la journée, un large sourire qui en dit long sur ses intentions. Pourtant, elle ne dit rien. Elle finit simplement son verre d'une traite avant de se lever et de se frayer un chemin entre les tables réparties dans le bar. Kat peut entendre son ami lui demander où elle va et si elle va l'attendre. Kat ne répond pas, elle l'ignore continuant à marcher avant de faire volte face et de crier : « T'inquiète Elouna Alessia Mattaglino. » Elle avait fait exprès de crier le nom complet de sa meilleure amie, pour que tout le monde l'entende. Et sur ces mots elle se retourna et continua de marcher prenant soins de passer juste à côté de la table des garçons repérés plus tôt.
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liloutre
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MessageSujet: Re: I. dans l'bar   I. dans l'bar EmptySam 8 Juin - 21:54

elouna
dans ma bulle de colère
La blonde regarda son amie s'évanouir dans la foule plus loin. Elle soupira bruyamment. C'était sans arrêt la même comédie, Kat débarquait au bar déjà bourrée et repartait encore plus soûl chaque soirs. Ce manège durait depuis près de six mois, et si Kat carburait à l'alcool, Elouna s'était réfugier dans le roulage intensif de substances illicites. Ce qui l'a désespérait encore plus, c'était le regard qu'avait Paulo, son patron lorsqu'elle se retourna vers le bar. Si elle devait assimiler Paulo à un membre de sa famille, ça serait son grand père. Un homme assez bien en chair, le regard azur, un nez droit comme ceux des italiens et une voix grave à en faire trembler l'assemblée. Paulo était clairement le mec à ne pas venir emmerder même à soixante ans et le mec à venir chercher en cas de pépin même à soixante ans. Elouna se l'était mit dans la poche l'été de ses seize ans quand elle cherchait du travail pour payer ses premières cigarettes, depuis, il l'a couvait du regard, lui donnait de charmant surnom et lui filait toujours des sous en plus de son salaire néanmoins cela ne voulait pas dire que Paulo laissait tout passer à la jeune fille. Évidement, il connaissait Kat aussi très bien et adorait cette « gamine alcoolique » à souhait, mais, depuis trois semaines elle avait prit la mauvaise habitude de déguerpir sans payer ou en laissant des fausses pièces comme des jetons de magasins. Et, si la blague était drôle deux soirs de suite, trois semaines de suite ce n'était plus le cas.
Alors voilà, chiffon en main, fatigue sur le visage, et Paulo en face d'elle le regard féroce et la lèvre haut dessus retroussée à la manière d'un chien enragé, il ne faisait pas bon vivre dans le corps d'Elouna à cet instant précis. Paulo n'avait pas besoin de s'approcher pour faire davantage peur, ni même de hausser la voix, au début, Elouna le comparait au parrain dans le film, maintenant elle se faisait limite pipi dessus à l'idée de penser à ça. Elle mit ses mains derrière son dos et tritura ses doigts entre eux, chose qu'elle faisait toujours lorsqu'on allait l'a disputer. En fait, elle bouillonnait à l'intérieur, déjà, le comportement de Kat commençait sérieusement à lui taper sur le système, elle devenait pire qu'un fantôme avec une syrose de foie en prime, disparaître comme ça, sans même aligner deux mots ça devenait énervant, ensuite, partir sans payer dans le bar où travail sa meilleure amie gérer par le sosie du parrain de la mafia, c'était pas très malin et sympathique non plus. Et là, en prime, elle allait se faire engueuler pour quelque chose dont elle n'était même pas responsable.
Paulo, commença Elouna en tentant de l'amadouer avec un timbre de voix assez doux et fluide gâché par sa voix enrouée en permanence.
Il lui fit signe de passer derrière le bar pour s'expliquer à l'abri des oreilles indiscrètes. Elle haussa des épaules légèrement, elle prépara sa plaidoirie durant les courts mètres qui l'a séparait de Paulo. A cet instant précis, Elouna et sa magnifique beauté ressemblait à un chien marchant la queue entre les jambes et les oreilles baissées. C'était finit l'époque où Paulo était encore sensible à ses beaux yeux et ses sourires effacés, maintenant, il réprimandait. Et cela dura près de cinq minutes, Paulo énuméra le nombre de fois où Kat était rentré dans le bar et en était ressortir avec dix verres dans le nez sans payer, et comme toujours Elouna promis que cela ne se reproduirait plus et que de toute manière, à chaque fois, c'est elle-même qui payait les consommations de son amie. Entre temps, vers le milieu de l'échange assez houleux, deux garçons, deux clients étaient rentrés à l'intérieur pour rejoindre le bar alors qu'ils se trouvaient en terrasse. Ni Paulo, ni Elouna ne prêtèrent attention à ces deux garçons. A vrai dire, ils ne firent pas trop de bruits et attendaient simplement que les deux personnes face à eux aient finit de discuter.
En tout cas soleil, je te préviens, c'est vraiment la dernière fois que cela se produit, tu m'as bien compris ?
Ses paroles étaient assez menaçantes à vrai dire, mais Elouna ne les assimila pas comme cela. Puisque l'accent marseillais fort prononcé du gérant ne prêtait pas vraiment au respect parfois, puis l'utilisation de son petit surnom personnel : '' soleil '' lui réchauffa le coeur. Il ne pouvait pas l'a virer, il lui remontait simplement les bretelles. Il l'embrassa même sur le front avant de retourner à l'arrière se rasseoir sûrement sur sa chaise en cuir et regarder un film, vieux con. Elouna resta un instant dans ses pensées, elle était énervée et se demandait où pouvait se trouver sa meilleure amie et si elle allait revenir ce qu'elle faisait parfois. La blonde ne remarqua même pas qu'un des garçons, désormais impatient claqué des doigts devant elle pour attirer son attention. La bulle qu'elle s'était constituée autour d'elle, une bulle de pensée vraiment en colère qui insonorisé tout autour d'elle, éclata en milles morceaux et une voix rauque, grave, avec un drôle accent des quartiers lui parvint de plus en plus fort.
Eh soleil, tu m'entends ?
Arrête man, j'crois qu'elle est complétement perchée, j'la voit depuis tout à l'heure, elle galère !
Elouna se retourna face à eux, maintenant, elle pouvait tout à fait assimiler leur parole, elle les regarda à peine au début. Puis assimila chaque détail de leur visage en un clin d'oeil, le génie de la mémoire photographique. Il lui suffisait de regarder quelqu'un quelques secondes à peine et paf, elle se souvenait de tout. S'était facile pour s'adresser à des étrangers, on est pas obligé de les contempler pour leur parler, ni leur répondre. Alors, elle sut en quelques secondes qu'elle avait deux garçons face à elle, la vingtaine pas plus, l'un était assez grand sûrement tout maigre même s'il se cachait derrière vêtements trop large pour lui, une moustache et une barbichette et des cheveux longs, des yeux noir, une étrange ressemblance avec Jésus avec une casquette de marque, c'était lui la voix traînante qui ponctué la moitié de ses phrases par '' man '' ou '' ché-per ''. Et l'autre était à peine plus petit que son camarade, une casquette noir retournée sur le crâne, un visage beau et insolent, des yeux noirs corbeaux, trop de cheveux et un sourire en coin, c'était lui la voix grave mais harmonieuse.
J'te demande pardon, tu m'as appelé comment ? Rétorqua la blonde.
Si Elouna détestait bien quelque chose c'était qu'on s'adresse à elle de manière familière aux premiers abords et si Elouna détestait autre chose c'était qu'on vienne faire cela quand elle atteint un niveau d'énervement assez élevé. Et ce connard avec ses allures de beau gosse qui parle comme un mec des quartiers allait pas l'aider dans sa recherche de calme et volupté.
Soleil, je te l'épelle ? Je peux le faire à l'endroit et à l'envers, dit-il en souriant de plus bel.
Il l'a défiait du regard, clairement, il se foutait de sa gueule. D'accord, il avait devant lui une sacrée bombe, une putain de belle fille même, une poupée en chair et en os avec un léger accent du sud et le regard menaçant mais l'une des plus belle fille qu'il n'avait jamais vu. Mais bon, il avait prit comme habitude de traiter les filles comme des salopes et les rabaisser à quelque chose d'assez bas, surtout qu'il n'avait pas échappé aux préjugés sur les blondes et, elle était blonde.
Et toi, tu veux que je t'épelles quel mot ? J'veux dire, tu connais combien de mot, laisse moi deviner t'as quoi trente mots de vocabulaire comme les gosses de trois ans : papa, maman, popo, pipi, caca ?
Jésus éclata de rire tandis que '' trop plein de cheveux '' souriait encore plus. Alors, là, ça devenait vraiment plus intéressant. Belle, pas conne, tu abois, elle te mord. Il posa ses deux mains sur le bar et tapa un rythme dessus machinalement, elle baissa les yeux, les regarda un instant, il avait une tâche près du pouce. Elle se gifla mentalement d'avoir enregistré un détail pareil, sur ce petit connard.
Je sais pas trop, tu peux m'épeler le mot catin, j'ai oublié si ça s'écrivait ou pas comme soleil vu que je suis qu'un pauvre enculé qui sait pas parler.
C'est pas mon prénom soleil, maintenant, dégage, dit-elle en le menaçant à nouveau du regard.
Non mais s'il te plaît, juste le mot catin, répéta-t-il.
Arrête nek, laisse la tranquille ! On venait juste te demander si on t'avais pas ramener un portable au bar, intervint jésus plus conciliant et sympathique.
Elle les regarda, faillit éclater de rire mais se retint en se mordant un instant la lèvre inférieur. Le, apparemment, dénommé '' nek '' s'impatientait, en fait, cette fille était franchement plus frustrante que jamais, comme une jolie fille peut lui répondre la sorte ? Comme une fille tout court peut se montrer aussi insolente ? Mais il y avait un truc de spécial, c'est ce qu'il se disait et vu qu'il se disait ça il savait qu'il fallait qu'il déguerpisse rapidement, loin de cette fille.
Si c'est le tiens, dit-elle ne pointant nek du doigt, et que je le retrouve je crache dessus.
Elle conclu sa phrase par un sourire et finit par rajouter :
Sérieusement, non, aucun portable, désolée
Ok, ben, on repasse demain au cas où, répondit jésus en haussant les épaules, merci soleil.
Il sourit à la jeune fille qui lui rendit sans le faire attention son sourire, c'était plus machinale qu'autre chose quand on faisait un métier comme le sien. Il se retourna directement, tandis que l'autre, les mains posées sur le bar resta tel quel. Elle voulut à nouveau lui balancer une phrase bestiale, un truc pour le faire dégager avec mépris mais rien ne sortit surtout qu'elle avait conservé son jolie sourire sur le visage et qu'en le regardant droit dans les yeux, il s'était agrandit doucement. Et là, ce garçon aux yeux noirs se pencha rapidement vers elle, si rapidement qu'elle eut à peine le temps de sentir qu'il avait posé sa bouche brûlante contre la peau de sa joue. Ce fut si brutale et si doux à la fois qu'elle reste clouée sur place et quand elle réalise ce qu'il venait de faire, il avait déjà rejoint ses copains en terrasse qui quittaient d'ailleurs le bar.
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